« C’est une initiative présidentielle qui va se poursuivre. Sur instruction du président de la République, la pose des dallettes a commencé à Kaloum pour le bonheur des citoyens. Ce programme présidentiel que nous sommes en train d’exécuter force l’adhésion de l’ensemble des populations. »
Le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, Dr Ibrahima Kourouma a effectué ce vendredi 12 mars une visite de terrain à Dubréka. Objectif, s’enquérir de l’évolution de l’opération de dégagement des emprises des routes et de récupération des domaines de l’Etat, a-t-on constaté sur place.
Après avoir fait ses premiers constats, le ministre Ibrahima Kourouma a martelé à la presse que cette initiation présidentielle vise à améliorer le cadre de vie du Guinéen : « c’est pourquoi il (le président Alpha Condé, ndlr) a initié ce programme qui consiste à faire en sorte que les biens de l’Etat soient retournés dans son portefeuille mais aussi que les conditions de vie des Guinéens soient améliorées. Mon département a entrepris, sur instruction du président de la République, la libération des emprises et la récupération des biens de l’Etat. Cette campagne s’étendra à l’ensemble du territoire national. Nous avons commencé à Conakry, nous sommes à Dubréka, nous avons fait Coyah et nous allons le faire à l’échelle de tout le pays. Il faut que cela soit clair pour tout le monde. Car, c’est une opération qui doit permettre de créer des conditions pour que le Guinéen lui-même ait le plaisir de vivre dans son quartier. »
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Dans la même logique, le ministre Kourouma a fait comprendre que les espaces déjà déguerpis ne seront pas laissés pour compte. Pour preuve, il a fait remarquer qu’à Kaloum, les trottoirs ont commencé à être recouverts de dallettes. « C’est une initiative présidentielle qui va se poursuivre. Sur instruction du président de la République, la pose des dallettes a commencé à Kaloum pour le bonheur des citoyens. Ce programme présidentiel que nous sommes en train d’exécuter force l’adhésion de l’ensemble des populations. Partout où nous sommes passés, il n’y a eu aucune résistance. D’ailleurs, il y a des machines qui travaillent d’un côté et les citoyens de l’autre côté. Ce sont les citoyens eux-mêmes qui se battent pour casser leurs magasins et boutiques parce qu’ils savent qu’ils occupent illégalement l’emprise des routes… Combien de citoyens sont morts dans cette situation en confondant les magasins aux routes », a-t-il regretté.
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