C’est l’une des raisons de sa présence à Doha où s’achève ce jeudi 9 mars la cinquième Conférence des Nations unies sur les Pays les Moins Avancés. Dans toutes ses communications, dans les discours officiels comme dans les communications parallèles, Rose Pola Pricémou parle de l’Institut de Coopération Sud-Sud et triangulaire. La ministre guinéenne du Plan et de la Coopération espère que son pays va abriter le siège de cet organisme proposé par son pays pour les recherches et les formations en faveur des pays moins avancés.
Lundi, dans son discours lors du débat général, elle a rappelé que la Guinée qui défend la coopération Sud-Sud depuis son indépendance depuis 1958 est prête à accueillir en 2023 le siège de l’Institut international de développement et de coopération Sud-Sud. Mardi, alors qu’elle prenait part à la réunion ministérielle sur la coopération Sud-Sud, elle n’a pas manqué d’exprimer la gratitude de son pays au PNUD et à la BID pour leur appui à l’élaboration des documents constitutifs de l’Institut Internationale de Recherche de Développement sur la Coopération Sud-Sud. « Le but est d’aider les pays les moins avancés à atteindre leurs objectifs individuels et collectifs, ainsi que leur développement durable dans un contexte de changement climatique et de crises multiples. Il s’agit notamment d’apporter des appuis dans le renforcement des capacités en matière de recherche et de formation dans tous les domaines de la formation sud-sud et triangulaire…», a-t-elle défendu le projet de son pays.
En présentant l’institution, la ministre a indiqué qu’un accord de siège sera signé avec le gouvernement guinéen qui fournira le siège et apportera les privilèges et les immunités diplomatiques appropriés à son fonctionnement et ses organes seront mis en place sur la base d’une répartition géographique équitable.
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Pour Mme Diallo Pricemou, la création de cet institut sera un bel exemple de coopération internationale et surtout un outil précieux pour une bonne gestion de la coopération.