Depuis le 5 mars et l’ouverture de la cinquième Conférence des Nations unies sur les Pays les Moins Développés, les partenaires au développement enchaînent les annonces comme par le passé. Entre autres, l’Union européenne et sa banque (BEI) vont signer ce mercredi des accords d’une valeur de 130 millions d’euros pour soutenir des projets de développement en Afrique Subsaharienne. Hier lundi, le ministère allemand de la Coopération économique d’État a annoncé 200 millions d’euros de financement pour soutenir les PMA. Il reste cependant à voir ces annonces transformées en investissement sur le terrain africain.
Face à la presse, Paul Akiwumi, directeur de la division Afrique de la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) a reconnu que malgré les annonces, les investissements ne sont pas massifs pour le développement des PMA. Mais pourquoi ? En réponse à cette question, l’Onusien a indiqué que l’une des raisons est que les pays ont leurs propres plans nationaux de développement qui sont prioritaires sur les plans d’investissement étrangers. L’autre raison évoquée est la faible capacité des bénéficiaires africains à absorber les fonds promis par les partenaires…