La Journée mondiale de lutte contre le Sida sera célébrée ce mercredi 1er décembre 2021. En prélude à cette commémoration, les autorités du ministère de la Santé publique, à travers le Programme national de lutte contre le Sida et les hépatites, ont initié un espace d’échanges avec les professionnels des médias ce lundi 29 novembre et les activistes de la Société civile, à Conakry.
Une initiative motivée par le fait que les activités fondamentales doivent se reposer sur la communication. « Aujourd’hui, la lutte contre le Sida ne peut pas se réaliser sans cette activité de communication avec le soutien des mass médias, pour apporter les informations nécessaires à la population sur ce qui se passe en matière de lutte contre le VIH Sida. Nous, en tant que programme, nous avons mission d’apporter des soutiens, mais nous avons pensé aussi apporter les informations nécessaires à la population relatives à ce qu’est le VIH Sida, où est-ce qu’on en est dans la lutte contre le VIH, qu’est-ce qui n’est pas encore fait, qu’est-ce qui peut être fait et qu’est-ce que la population peut avoir comme information pour mieux s’outiller dans la lutte contre le VIH Sida » a expliqué le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le Sida et les hépatites.
Au cours de la rencontre, l’on a eu droit à des échanges sur nombre de questions liées notamment à la connaissance du Programme, à la situation de la lutte contre le Sida en Guinée, mais aussi aux statistiques disponibles en ce qui concerne le VIH Sida.
A ce niveau précis, Dr Youssouf Koita a indiqué que ces statistiques varient d’une région à une autre. Aux dires du Coordonnateur du Programme national de lutte contre le VIH Sida et les hépatites, ces statistiques globales en termes de prévalence, se situent dans l’ordre de 1,5% dans le pays.
« La région de Boké a une prévalence plus élevée. D’où la nécessité d’avoir des interventions par région. C’est aussi la même chose que nous rencontrons dans la prévalence au niveau des populations cibles, en fonction des populations vulnérables. Il y a aussi les différences de prévalence. Donc, en fonction de ces différences, nous mettons des interventions spécifiques en lien avec les prévalence soit pour les régions, soit pour les populations que nous devons couvrir », a déclaré Dr Koita.
Selon les estimations, la situation du VIH au cours de l’année 2020 était à 5 309 nouvelles infections à la maladie contre 113 171 personnes vivant avec le VIH et 3 261 personnes décédées des maladies opportunistes liées au Sida.
La vision du PNLS-H, c’est de parvenir à mettre fin à l’épidémie du VIH Sida en tant que menace publique d’ici 2030.