Les populations de Pita ont répondu à l’appel du FNDC à une journée de désobéissance civile. Tout a commencé par la fermeture du grand marché ainsi que des boutiques et des magasins. Au moment où les manifestants se mobilisaient au centre ville, les responsables en charge de la gestion de la ville sont arrivés sur les lieux.
Précisément, le maire de la commune urbaine, les chefs de quartier, le président de la jeunesse et les sages.
A cet effet, le maire nous confie : « Nous sommes venus et nous viendrons tant qu’il y aura besoin. Parce que vous n’êtes pas sans savoir que la mission régalienne d’un responsable, c’est d’empêcher les casses sous toutes ses formes. Effectivement, nous ne pouvons pas empêcher la manifestation car c’est constitutionnelle. Alors pourquoi l’en empêcher ? »
« Nous avons tenu hier une réunion à la préfecture avec le préfet même. Une réunion dans laquelle, il était instruit aux sages et aux responsables de la préfecture de gérer les manifestants pour ne pas qu’ils partent jeter des cailloux sur les forces de sécurité. Quant aux forces de sécurité, de rester regroupées autour des bâtiments publics. Notamment à la préfecture et à la résidence du préfet », a affirmé un des chefs de quartier.
À noter que la ville est calme. La circulation est fluide. Les forces de sécurité ne sillonnent pas la ville pour l’instant.