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Pillage des infrastructures routières : comment faire pour barrer la route à ces vandales impénitents ?

Les traces que laissent les pillards, après la commission de leur forfait, sont suffisamment éloquentes pour nous convaincre de leur audace, mais aussi, de leur habileté. Rien ne leur résiste. A tous les coups ou presque, ils réussissent leurs crapuleries. Pour les lampadaires par exemple, ce sont les fils d’alimentation, les disjoncteurs, les câbles de mise à la terre qui constituent leurs cibles privilégiées. Ils dévissent ou défoncent, démontent, découpent et emportent tout, d’un trait. Ni vu, ni connu !

On s’étonne qu’ils parviennent aussi facilement à leurs fins. On dirait l’effet du tour de chapeau d’un prestidigitateur qui mystifie tout le monde à la fois. Sinon, les poteaux et lampadaires qui sont ciblés par ces vandales, sont implantés en bordure de routes très passantes. Le jour, on les voit clairement et rien de ce qui se déroule dans la rue n’échappe au regard des passants. Et quand bien même c’est la nuit, si avancée soit-elle, il y a toujours quelqu’un qui arrive (piéton, motocycliste ou automobiliste) qui voit des gens s’affairer autour d’un lampadaire ou d’un poteau électrique. Et cela suffit pour intriguer et attirer l’attention, vu le caractère bizarre et insolite qui s’y attache. Et il y a de quoi s’étonner, si on voit des gens s’affairer autour d’un poteau en donnant l’impression qu’ils dépannent ou qu’ils réparent. A une heure aussi indue ! Après tout, cela  concerne un bien commun, un patrimoine sur lequel nous devons veiller. Il faut donc réagir, sans attendre.

Pour tout dire, ces différents pillages qui se sont produits ont toujours eu des témoins oculaires. Ce qui surprend, c’est que ceux-ci ont préféré garder le silence, malgré le caractère douteux des faits constatés. Au lieu de les dénoncer, pour qu’on les arrête. Une telle attitude, quelles que soient ses motivations, est porteuse de graves préjudices au détriment des populations et du pays.

En toutes circonstances, le civisme doit nous amener à adopter le bon comportement qui sied. Nous devons rester vigilants et responsables pour la sauvegarde des infrastructures et équipements réalisés à grands frais et à notre profit, par l’Etat.  Ainsi, chacun peut jouer sa partition dans cette veille. Sans aller jusqu’à l’inquisition, le minimum à faire est de protéger les infrastructures routières. Quand bien même on pense voir des techniciens habilités, en opération sur le terrain, il faut vérifier. Les chefs de quartier et de secteur peuvent valablement jouer ce rôle. Avec le concours des citoyens qu’on aura déjà sensibilisé auparavant. Il ne faut pas occulter la thèse selon laquelle des agents d’EDG seraient de mèche avec ces pillards, s’ils ne sont pas eux-mêmes, les auteurs principaux. Cette opinion est largement partagée. Elle se fonde, à tort ou à raison, sur le fait qu’un voleur, aussi téméraire soit-il, ne peut pas se hasarder à dépouiller un lampadaire ou couper un fil sur un poteau électrique, s’il est néophyte en électricité. Les risques énormes encourus, tempèrent forcément les ardeurs des pillards, même les plus déterminés. C’est une question de vie ou de mort qui dissuade sûrement le profane. Vrai ou faux, l’hypothèse est émise et on sait qu’il y a des clandestins qui grenouillent dans le secteur de l’énergie. Bien souvent d’ailleurs, l’EDG dénonce les dommages qu’ils causent au réseau et par ricochet aux citoyens. Ces clandestins, quoique non habilités, s’érigent en dépanneurs et sont amplement sollicités dans les quartiers, avec tous les risques et dommages qui vont avec.

A nous donc de rester vigilants et de participer à mettre hors d’état de nuire, tous ces malfaiteurs.

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