Au cours de l’assemblée générale du RPG Arc-en-ciel ce samedi 11 mars à Gbessia, dans la commune de Matoto, l’ancien député Mohamed Lamine Kamissoko a déclaré que les élections ne sont pas parmi les priorités du parti. D’après lui, ‘’le parti va formuler des plaintes auprès des institutions régionales et internationales pour le retour d’Alpha Condé afin qu’il achève son mandat. Lisez son intervention !
« Le professeur Alpha Condé a élaboré un programme de développement inégalé en Afrique. Certes, il y a eu des petits problèmes mais, le président Alpha Condé a fait asseoir les bases du développement de la Guinée que le régime militaire a bafoué. Quand Sékou Touré partait, la Guinée était à quel niveau ? Quand Sékou Touré partait, on n’avait pas de barrages hydro-électriques. En moins de dix ans et malgré les multiples problèmes et les grandes maladies, Alpha Condé a réalisé trois ou quatre grands barrages hydrauliques dont certains continuent à fournir le courant. Il a promis le courant que les gens sont en train de dégrader. Nous enregistrons maintenant les coupures intempestives. On lui a fait le coup d’Etat parce que sa vision du développement de la Guinée était claire. Le 5 septembre, c’est l’usage de la force contre l’expression de la volonté populaire. C’est le peuple de Guinée qui a voté pour le Pr Alpha Condé et pour la nouvelle Constitution. Le coup d’Etat, c’est la dictature contre la démocratie. C’est le peuple de Guinée qui a choisi Alpha Condé. Comment un groupe de militaires peut l’enlever au pouvoir et que ce peuple reste silencieux. Nous devons revendiquer le retour d’Alpha Condé pour continuer son mandat. Cela n’est pas un crime. Au lieu que les gens parlent d’élections, nous devons nous plaindre à la CEDEAO, à l’Union Africaine (UA) et à l’ONU pour dire de ramener Alpha Condé pour qu’il termine son mandat. Il y a eu des actions de dernières minutes qui ont annulé la manifestation des forces vives. Les chefs religieux qui, d’une certaine mesure, ont un poids sur le peuple, ont demandé d’accepter qu’ils fassent une certaine médiation entre les forces vives et le gouvernement pour qu’il y ait la paix et la stabilité dans notre pays. Rien n’est conclu. Les choses sont en cours et nous verrons très bientôt. Nous ne pouvons pas aller aux élections si nos soldats ne sont pas prêts …«