Depuis quelques mois, les abonnés de la Société des Eaux de Guinée (SEG) à Lélouma sont confrontés à des coupures fréquentes et imprévisibles de la fourniture en eau potable. La plupart du temps, les robinets restent à sec, plongeant les citoyens dans un désarroi profond.
Cette situation préoccupante est particulièrement ressentie en cette période de saison sèche, où les besoins en eau se font plus pressants.
Face à cette crise, la société civile a récemment interpellé les autorités locales, plaidant pour un retour à la normale dans la distribution de cette ressource essentielle.
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Interrogé sur ces interruptions répétées, le directeur de l’antenne locale de la SEG, Ismaël Camara, a apporté des précisions :
« Au cours de l’année 2024, nous avons enregistré des perturbations significatives liées principalement au manque de carburant. Cela a entraîné 85 jours de coupures d’eau dans les pompes, occasionnant une perte de plus de 15 000 mètres cubes d’eau », explique-t-il.
Il poursuit :
« Nous faisons face à plusieurs défis dans la production et la distribution d’eau ici à Lélouma. Outre le manque de carburant, nous avons également été confrontés à des pannes techniques que nous tentons de résoudre progressivement. Ces interruptions nous affectent profondément. Nous avons informé notre hiérarchie, et des mesures ont déjà été prises pour un rétablissement rapide de la fourniture d’eau. »
De son côté, la société civile joue un rôle d’intermédiaire pour apaiser les tensions. Aliou Koin Diallo, l’un de ses représentants, déclare :
« Les difficultés rencontrées par les citoyens pour accéder à l’eau nous ont poussés à interpeller les autorités préfectorales et communales. Nous leur avons fait part de nos préoccupations, et ils ont promis de tout mettre en œuvre pour rétablir la situation. »
En attendant des solutions concrètes, les abonnés restent vigilants, prêts à remplir leurs fûts et bidons dès que les robinets laissent couler quelques gouttes.
