La FAO en collaboration avec le ministère de la Pêche a organisé ce jeudi 06 juin 2024, un atelier portant la composante un (1) qui vise la mise en œuvre effective de l’Accord de l’institution onusienne de 2009, relative aux mesures du ressort de l’État du port et des instruments internationaux complémentaires.
Un projet financé par la Norvège, ce Programme avait pour principal objectif, lutter contre la pêche Illicite Non déclarée et Non réglementée (INN) en Guinée.
Au cours de l’atelier tenu dans un complexe hôtelier de la place, plusieurs hautes personnalités ont pris part à cette cérémonie.
Dans son allocution, le Directeur national du CNSP, Mohamed Bakary Keïta s’est dit satisfait de l’appui de la FAO dans leur système de survi.
« La circonstance est de taille. Puisqu’il s’agit de célébrer la clôture d’un vaste programme d’appui à la Guinée, dans ses efforts visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche Illicite Non déclarée et Non réglementée. Notre Institut du CNSP a été la structure bénéficiaire privilégiée du programme d’assistance technique signé à cet effet en 2022 avec la FAO. Ces appuis de portée inestimable se sont traduits par diverses actions dont les principales sont : la formation et le renforcement de capacités des agents du CNSP affectés aux activités d’inspection des navires de pêches; la rédaction et la révision de plusieurs documents juridiques concernant la pêche y compris de la pêche maritime etc… Nous en sommes très satisfaits. Car toutes ces actions ont contribué à booster notre système de suivi, de contrôle et de surveillance de pêche. Nous comptons poursuivre son perfectionnement et son renforcement continu » a-t-il déclaré.
Pour sa part, le Représentant de la FAO, Dr Gualbert Gbèhounou a tout d’abord exprimé au nom de son institution toute sa gratitude au Royaume de la Norvège pour son appui financier. Il a ensuite présenté le contenu du portefeuille de la FAO en Guinée dans le secteur de la pêche et de l’économie maritime.
« L’appui de la FAO au secteur de la pêche et de l’économie maritime ces derniers années, a été hautement stratégique de par son importance pour la sécurité nutritionnelle, l’économie et la création d’emplois. La FAO met en œuvre à présent, un projet de coopération technique pour assister le gouvernement guinéen dans la réalisation des objectifs du plan stratégique, à travers la formulation du projet bancable qui contribue à la sécurité alimentaire et au développement économique du pays et au renforcement des capacités des acteurs. Dans le cadre du projet d’amélioration de la technologie de transformation des produits financé sur fonds propres, la FAO a apporté un appui financier à la construction de bâtiments. Des bâtiments habritant des fours améliorés à Dubréka et Boffa en faveur des femmes et des jeunes. Le même projet a contribué à l’amélioration des conditions dans les débarcadères. Le projet disposait également à la formation des bénéficiaires, des installations et des équipements. Dans le domaine de l’aquaculture, dans le cadre du projet, soutenir la transformation des systèmes alimentaires en renforçant le développement de l’aquaculture et les partenariats publics et privés innovants. La FAO a contribué à la formation de huit (8) acteurs à l’utilisation de l’outil connu sous le nom UTIDA qui est un outil de prise de décision en matière d’investissement dans l’aquaculture » a-t-il expliqué.
Avant de déclarer la cérémonie close, la ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Fatima Camara, a tenu à remercier la FAO et l’ensemble des partenaires techniques pour leur appui sans cesse et leur raccompagnement en faveur du développement du secteur de la pêche.
« La pêche Illicite Non déclarée et Non réglementée est un fléau qui touche les pays côtiers notamment en Afrique de l’Ouest. Ainsi, dans le cadre de la lutte contre cette pêche INDNR, mon ministère a signé en juin 2022, un programme d’assistance technique de renforcement de notre système de suivi, contrôle surveillance visant la mise en œuvre de l’accord de la FAO relatif au mesures du ressort de l’État du port. Ledit projet à permis de réaliser plusieurs activités, notamment la formation de quarante inspecteurs de suivi contrôle surveillance, le renforcement de capacités de plusieurs responsables et acteurs de la pêche« , a-t-elle souligné.
Un cocktail offert par la ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, a mis fin à la cérémonie.