Dans le processus de réformes engagées par le ministère de la Pêche et de l’Economie Maritime, figure selon la ministre l’aménagement et la valorisation des débarcadères, aujourd’hui dans un état plus ou moins vétuste. Charlotte Daffé a fait l’annonce ce mercredi 29 mars 2023, lors de son passage devant les conseillers nationaux.
A en croire à la cheffe du département en charge des ressources halieutiques, la prise en charge des débarcadères de Boulbinet, Temenataye et Bonfi, fait partie d’un programme à court terme dénommé » programme d’appui à la pêche artisanale », qui consiste essentiellement à l’aménagement des ports et débarcadères, pour une durée d’un an.
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« On a fait un recensement de toutes les infrastructures dans ces différents débarcadères, et normalement à Boulbinet il y’a une équipe qui devrait déjà commencer à travailler et la réhabilitation de ce port est vraiment en cours. Celui de Temenataye va aussi être fait. Il y aura aussi d’autres infrastructures d’aides à la production et à la conservation dans ces débarcadères à très court terme. Le projet PADAG, c’est sur une année. Donc au plus tard le premier trimestre 2024, devrait trouver que toutes ces infrastructures sont finies et fonctionnelles« , a rassuré la ministre Charlotte Daffé.
En ce qui concerne les infrastructures des ports de pêche de Bonfi et Temenataye réalisées en 2018 dans le cadre de la coopération avec le Maroc, Charlotte Daffé rassure qu’elles seront bientôt mises à disposition. « En février lors d’une mission à Akadiak, j’ai eu la chance de m’entretenir avec le Premier ministre, chef du Gouvernement du Royaume Chérifien et mon homologue de la pêche, qui m’ont promis de prendre le sujet à bras le corps et qu’ils allaient tout faire pour faire la mise à disposition très bientôt« , rappelle-t-elle.
En ce qui concerne l’autre aspect de dépravation dans les différents débarcadères, notamment la consommation des stupéfiants et la vie de débauche, la ministre indique qu’un comité interministériel a été mis en place pour suivre régulièrement et sévir si nécessité y est. « Ce comité a été mis en place pour ce sujet parcequ’on a vu que ça faisait trop de dégâts et beaucoup de jeunes en sont morts« , a-t-elle déploré avant d’indiquer que le dit comité est constitué du ministère de la Sécurité et celui de la Défense, le ministère de la Santé, le ministère de la Promotion Féminine, et le ministère de la Recherche Scientifique.