En annonçant ce procès, Charles Wright a déploré le manque de volonté politique qui a marqué les 13 ans qui ont suivi le massacre et les viols en 2009. Ce, dit-il, au mépris des victimes. Charles Wright a rappelé le rapport de la commission d’enquête sur ces évènements qui a établi le nombre de mort à 157 et plus de 100 cas de viol. Des perpétrations de cas de meurtre et de viols qui ont été confirmés par la commission d’enquête nationale.
Ce discours était également l’occasion pour Charles Wright d’exprimer la volonté et l’engagement du Président de la transition à faire respecter les droits de l’homme en Guinée. D’ailleurs, il estime que l’organisation de ce procès est un signal fort envoyé par les autorités guinéennes à l’endroit de la communauté internationale sur le respect des droits de l’homme.