Aux côtés du Front national pour la défense de la Constitution jusqu’à une époque relativement récente, Ousmane Gaoual Diallo s’est farouchement opposé au projet de troisième mandat pour Alpha Condé. Ce qui lui a valu un séjour carcéral à la Maison centrale de Conakry, parce que reproché de détention illégale d’armes de guerre.
Aujourd’hui membre du gouvernement de la transition dont il est d’ailleurs porteur de la voix, l’ancien député de la huitième législature ne fume plus le même calumet que ses désormais anciens compagnons. C’est du moins ce que l’actuel ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique a prouvé ce mardi 6 septembre lors d’une conférence de presse qu’il a conjointement animée avec le porte-parole de la Présidence de la République, le Colonel Amara Camara.
« Le FNDC, c’est d’abord les partis politiques et quelques organisations de la Société civile. En dehors de ça, il y a quoi ? Ce n’est pas une entité à part : c’est une coalition qui a été faite pour un objectif précis. J’étais là. Et quand ils ont exclu l’UFDG du FNDC, il restait quoi ? », a interrogé Ousmane Gaoual Diallo.
Pour argumenter ses propos, le conférencier a indiqué que sur 100 plateformes qu’on retrouverait au sein du FNDC, 95 seraient des partis politiques.
« Des partis politiques responsables, suffisamment représentatifs dans ce pays, qui n’ont pas besoin de s’abriter derrière un logo. Mais aujourd’hui, on voit qu’ils s’abritent tous derrière le FNDC pour appeler à manifester. Pourquoi eux-mêmes ils n’appellent pas ? », tente de savoir le porte-parole du gouvernement. Toute chose qui lui a fait dire que « le FNDC ne représente strictement rien en dehors des partis politiques ».
Parmi tous ces partis politiques, il n’y en a qu’un qui fait 95% de la troupe : c’est l’UFDG. L’UFR ? Oui, ils arrivaient parfois à sortir des gens. Mais même la PCUD s’est éloignée d’eux », a fait remarquer Ousmane Gaoual Diallo.