Dans une récente interview accordée à Koumpital TV, Ousmane Gaoual Diallo, actuel ministre des Transports, banni de l’UFDG depuis juin 2022, a exprimé avec fermeté sa vision de l’avenir du parti. Au cœur des débats, l’ancien coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG a clairement affiché ses ambitions de prendre la tête du parti. Il a vigoureusement contesté l’idée que l’UFDG soit « l’apanage exclusif » de Cellou Dalein Diallo, son leader actuel : « L’UFDG est un bien commun. Que les gens arrêtent de croire que c’est pour Cellou Dalein Diallo ou qu’il en restera le propriétaire exclusif ».
La principale revendication de Gaoual Diallo semble être de revenir à une équité démocratique au sein de l’UFDG. Il insiste sur le respect strict des règlements du parti et affirme qu’un congrès doit être organisé selon les procédures établies : « S’il (Cellou Dalein, ndlr) veut toujours diriger le parti, nous avons des lois ; on les applique pour aller au congrès. Mais dire : “J’ai exclu tel ou tel autre” ne marchera pas ».
Il a ensuite exprimé sa détermination inébranlable à participer activement au futur du parti : « Je leur ai dit que le congrès ne se fera pas sans moi, grâce à Dieu. S’il faut qu’ils fassent un congrès au Sénégal en mon absence, je ferai un congrès en leur absence. C’est clair ».
En ce qui concerne la direction du parti, Gaoual Diallo reste ouvert au choix des militants : « Si les militants le choisissent, c’est lui qui dirigera le parti, mais s’ils disent que c’est moi, je dirigerai le parti. Il ne pourra rien faire contre », a-t-il précisé, insistant sur le pouvoir souverain des membres du parti dans la désignation de leur leader.