On y notait la présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre Moussa Cissé de l’Économie et des Finances, Dr Lancinè Condé du Budget, Mory Condé de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Gandho Barry des Infrastructures et des Travaux publics, Mamadou Pèthè Diallo de la Santé et de l’Hygiène publique, Aicha Nanette Conté de l’Action sociale, de la Promotion féminine et des Personnes vulnérables, Aly Seydouba Soumah de l’Énergie et des Hydrocarbures et Guillaume Hawing de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation.
Dans sa communication liminaire, le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale s’est déclaré content de revenir sur la belle et hospitalière terre africaine de Guinée à la fois pour s’imprégner des réalités actuelles du pays et sur cette base, voir comment la Banque mondiale, dans ce contexte de crises multiples qui se chevauchent, peut apporter un financement ou un accompagnement global additionnel à la Guinée pour aider les populations guinéennes à continuer à améliorer les conditions de vie.
« Nous allons écouter les autorités. Nous allons échanger avec les différents acteurs de développement, qu’il s’agisse du secteur privé ou des populations diverses : les femmes, les jeunes, et voir également les programmes que nous avons en Guinée qui sont divers et variés, leur état de mise en œuvre et fondamentalement voir comment on peut renforcer davantage notre partenariat avec la Guinée », a décliné M. Diagana.
A en croire l’hôte de Conakry, la République de Guinée reste un pays extrêmement important pour la Banque mondiale. « D’abord, elle est membre de la Banque mondiale depuis presque plus de 60 ans. C’est un pays dont les potentialités sont significatives à l’effet de pouvoir contribuer à apporter les solutions de développement à ses propres populations, mais également dans la sous région de l’Afrique de l’Ouest « , a-t-il évalué.
Pour Ousmane Diagana, tout accompagnement que la Banque mondiale fera en Guinée répondra non seulement aux défis des populations de la Guinée, mais également aux pays africains.
« Une fois de plus, nous sommes dans un contexte de crise multiples. Les effets de la pandémie de la COVID-19, le changement climatique qui est visible et tout le monde sait que la crise en Ukraine a contribué à augmenter les prix pour les denrées alimentaires. Donc, dans ce contexte, aucun pays ne doit rester sans l’accompagnement des institutions qui ont été créées justement pour travailler pour les pays et surtout en faveur des populations », a-t-il placé en concluant.