Le président de l’UFDG et chef de file de l’opposition guinéenne séjournera en Allemagne, du 21 au 25 juin, avant de rallier la capitale française pour d’autres rencontres au sommet, a-t-on appris de sources proches de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). Lors de ses rencontres, il abordera avec ses interlocuteurs entre autres, le non-respect des accords politiques suite aux contentieux électoraux des dernières élections communales, et le projet de troisième mandat nourri par la mouvance présidentielle.
Selon les mêmes sources, cette tournée est d’autant plus importante qu’elle s’effectue dans des pays qui se sont illustrés par leur forte implication dans le dialogue politique depuis l’arrivée du président Alpha Condé au pouvoir en décembre 2010. La tournée européenne n’est assurément pas fortuite. Le périple parisien du président de l’UFDG sera l’occasion de rencontrer plusieurs de ses militants, mais aussi d’échanger avec un réseau diplomatique et institutionnel dont il sait que le soutien pèsera lourd en vue des prochaines échéances électorales.
Entamant cette son périple cette fois-ci par une destination très politique, Cellou retrouvera avant son séjour parisien ses homologues de l’Internationale Libérale en Allemagne. Ce jeudi, il échangera avec les membres de la session administrative du Comité des Droits Humains, avant une visite de terrain, dans l’après-midi, à laquelle le chef de file de l’opposition guinéenne prendra part. Dans la soirée, Cellou Dalein rejoindra en outre le meeting du Bureau de l’Internationale Libérale, qui se réunit à Berlin pour l’occasion. Vendredi, les travaux de l’Internationale se poursuivront avec le lancement de la publication du Manifeste d’Andorre, puis la session administrative du comité. Le lendemain, le programme de Cellou comprendra notamment une conférence-débat sur l’environnement et le climat, ainsi qu’une participation au dîner de la fondation Friedrich Naumann.
Il s’agit de la première offensive diplomatique de Cellou Dalein Diallo depuis l’intronisation du gouvernement d’Ibrahim Kassory Fofana.
Nous y reviendrons.