C’est dans la nuit de lundi 8 à mardi 9 octobre aux environs de 3 heures du matin que la rédaction locale de Guinéenews basée à N’Zérékoré a été informée par un appel téléphonique de la détresse d’une prostituée dans un hôtel de la place. (Photo d’archives)
A en croire les explications de l’infortunée prostituée qui est de la vingtaine, la rencontre a eu lieu dans un maquis la veille le lundi à 22h40. C’était avec deux Nigérians qui l’ont déplacée pour l’hôtel.
Selon notre interlocutrice, elle a conclu le marché avec les Nigérians à 150 euros, soit près de 1 500 000 francs guinéens pour trois heures de temps. Contrat conclu. La pauvre ! Après cette partie de jambes en l’air avec les deux hommes dans la chambre négociée, à cet effet, ils lui ont tendu 3 billets de 50 euros puis se tirent sans attirer l’attention du gérant. Quelques instants après, la prostituée commence à sentir des douleurs. Elle pousse des cris. Chose qui a attiré l’attention du gérant et certains occupants.
C’est ainsi qu’avec son téléphone, le gérant réussira à informer une de ces copines de la même boîte qu’elle. Celle-ci en arrivant se fera accompagner par deux autres amies. Sur les lieux, ces filles s’emploieront à consoler leur amie en détresse et à comprendre la mésaventure qui lui est arrivée. C’est en ce moment que la malheureuse fille de joie va tendre à ses amies ces 150 euros. Après avoir vérifié les billets, l’une de ses copines reconnaitra facilement qu’ils sont faux. «Ma copine, ce sont des faux billets qu’ils t’ont remis», s’exclama-t-elle.
À noter que la victime, qui avait l’air d’une femme violentée en raison des traces de saignement sur les pieds, a été finalement prise en charge par ses copines qui l’ont ramenée avec elles.
Par ailleurs, un observateur nous a confiés que cet acte est la preuve patente que la prostitution est devenue une pratique courante à N’Zérékoré et qu’elle entraine de plus en plus de filles, attirées par l’appât de gain.