La région de N’Zérékoré qui compte six préfectures et 60 sous-préfectures et communes rurales, 1 774 districts, 104 quartiers et 2 550 secteurs, a connu des soubresauts politiques durant l’année 2020, avec à laquelle plusieurs victimes enregistrées notamment à la faveur du double scrutin référendaire et législatif du 22 mars. A cela il faut ajouter la recrudescence du grand banditisme dans cette partie sud du pays.
Violences politiques
L’année 2020 restera marquée par la marche du FNDC au mois de juin, faisant un mort et des dégâts matériels considérables. A cela s’ajoutent ,les violences à relent politicoethnique survenues les 22 et 23 mars, à la faveur du double scrutin législatif et référendaire. Qui se sont soldées par des dizaines de morts et des dégâts matériels importants. L’arrestation et le transfert des opposants au troisième mandat au camp de Soronkoni, dont entre autres : Fassou Goumou, Cécé Loua, Junior Kpakpataki, etc. Mais aussi la tenue de l’élection présidentielle du 18 octobre, sans violences certes. Mais sur fond de tension.
Une insécurité galopante
L’année 2020 a été une des pires années sur le plan sécuritaire pour les populations de N’Zérékoré. Avec plusieurs cas d’assassinats, de vols et de vindicts populaires enregistrés.
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Coupe abusive du bois et faible pluviométrie
Le départ de deux éléphants de la forêt de Ziama, pour le Libéria et la rareté des pluies, occasionnée par la coupe abusive du bois ont été des éléments qui ont marqué l’année.
Covid19 et pauvreté
L’apparition du nouveau coronavirus, à contribuer comme partout d’ailleurs, à paralyser les activités économiques. Du coup cela a augmenté fortement le taux de pauvreté.
A noter pour finir que sur le plan social, la signature du pacte de réconciliation le 7 juillet et la mort du Patriarche Molou Holomo Hazali Zogblemou, le 1er décembre, restent les faits qui ont retenu l’attention, dans cette partie du pays, durant cette année 2020.