Depuis que N’Zérékoré est mise sur le réseau interconnecté de la CEDEAO, le nombre de victime ne cesse d’exploser. Ce 31 août, c’est un agent d’EDG du nom de Mory Kpogomou, âgé de la trentaine, qui a été électrocuté. Alors qu’il travaillait sur un plateau de la ligne d’arrivage. Le drame est survenu au quartier Koniapoulou, précisément à Koniapoulou-Kpama1.
«Aujourd’hui, je me sentais un peu fatigué. Je suis donc resté à la maison. C’est ainsi que je suis allé faire un tour à Kpama. Là, j’ai vu Mory sur le poteau. Cela n’a même pas fait cinq minutes que je l’ai vu chuter tout en flamme. Les jeunes ont réussi à éteindre cette flamme avec du sable. On pensait qu’il allait survivre, mais on a vu que c’était impossible. Il y a eu des cris et la panique s’est emparée de tout le monde. Nous avons appelé l’EDG, le service où il travaille pour constater les faits. Quand il est tombé, personne ne l’a touché. Parce qu’on disait qu’il est électrocuté. C’est un de ses voisins qui lui a demandé de tirer le courant pour lui. C’est ce petit travail qu’il faisait et il a malheureusement rendu l’âme », a confié Raphaël Lamah, témoin de ce drame.
Quand le drame ait survenu, les sapeurs-pompiers ont été aussitôt informés par la commune. Malheureusement, Mory Kpogomou avait déjà rendu l’âme avant leur arrivée.
« On a été appelé par le maire et le commissaire central pour nous dire qu’il y a un y a un homme qui a été électrocuté à Kiniapoulou. Notre véhicule étant en panne, nous avons demandé l’aide à l’EDG qui a mis un véhicule à notre disposition. C’est à bord de celui-ci que nous nous sommes rendus sur le terrain. Arrivés sur les lieux, nous avons effectivement trouvé une personne à terre. Selon les témoignages, il a été victime d’une électrocution. Il semblerait que c’est le disjoncteur qui était à côté de lui qui a explosé et pris feu. C’est à la suite de cette explosion qu’il s’est fait électrocuter. On a trouvé le corps sans vie. Après le constat, on l’a transporté à la morgue », a commenté le commandant, Abdoul Gadiry Souaré, le Responsable local de la protection civile.
Faut-il rappeler que le défunt est parti en laissant derrière lui deux femmes et trois filles.