La ville de N’Zérékoré a vécu un tragique événement dans la soirée du 1ᵉʳ décembre 2024. Une bousculade survenue au stade régional a causé officiellement la mort de 56 personnes et fait plusieurs blessés graves. Cet incident s’est produit lors d’un tournoi organisé en soutien au président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya. Près de 24 heures après le drame, une question persiste : qu’est-ce qui a conduit à ce bilan macabre ?
Une décision arbitrale à l’origine du drame
Tout a commencé lorsque l’arbitre a accordé un penalty à l’équipe de N’Zérékoré. Cette décision a été vivement contestée par les joueurs de l’équipe de Labé, déclenchant un chaos généralisé. Dans la confusion, des supporters ont envahi le terrain, plongeant le stade dans un désordre total. Dépassées, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, ce qui a provoqué une panique générale parmi les spectateurs.
En réaction, des citoyens en colère ont incendié des véhicules portant l’effigie du président Mamadi Doumbouya. Le commissariat du premier arrondissement a également été incendié. Des pneus ont été brûlés sur les routes, tandis que des barricades ont été érigées par des jeunes furieux. La ville est plongée dans la désolation.
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Mesures de sécurité renforcées
Le lundi matin, 2 décembre 2024, des véhicules des forces de défense et de sécurité étaient postés à des points stratégiques, bloquant les accès menant au camp militaire, au Commissariat Central, à la Gendarmerie, à l’hôpital régional, à la préfecture et au Gouvernorat.
Le commerce est paralysé, avec boutiques et magasins fermés au grand marché.
Affrontements persistants
Aux alentours du stade, des jeunes, armés de gourdins, affrontent les forces de l’ordre en lançant des pierres. Ces dernières répliquent par des jets de gaz lacrymogène. La tension demeure vive, et la situation reste préoccupante.
