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N’Zérékoré : les prix explosent sur le marché du bétail en prélude à la Tabaski

 

A N’Zérékoré, le prix du bœuf connait une augmentation faramineuse en prélude de la fête de Tabaski. Le prix d’une tête varie entre cinq (5) et quatorze (14) de francs guinéens. Quant au bélier, son prix frôle les 2 millions  GNF. Une augmentation fantaisiste décriée par les acheteurs qui pensent que l’État doit prendre ses responsabilités face à cet état de fait. Surtout en prélude  de  la fête de l’Aïd-El-Kébir,  en régularisant les prix sur le marché en Guinée.
Pour certains vendeurs de bétail interrogés ce samedi 17 juillet, cette augmentation est dûe à l’arrivée des revendeurs des autres préfectures du pays et l’augmentation des frais de  transport.
<< Le prix du mouton est cher par rapport au transport. Si nous venons ici, nous essayons de diminuer le prix pour les gens, parce que bientôt la fête de Tabaski. Nos plus gros moutons qui viennent du Mali sont achetés à 1.800.000 GNF. Les moutons de chez nous sont négociables entre 600.000 GNF et 800.000 GNF. Les plus gros sont à 1.000.000 GNF. Mais nous ne gagnons pas d’intérêt malgré tout. Par ce que les gens veulent souvent le taureau pour la quantité de viande. Sinon les moutons ne sont pas si chers>>, a dit Djibril Keïta, vendeur de Mouton.
Pour cet autre vendeur de bœuf, cette augmentation est relative au prix du kilogramme de viande, dans les différents marchés à travers le pays. << Ce n’est pas de notre faute. Parce que nous nous rencontrons avec les acheteurs de Conakry, de Siguiri et autres. Ils achètent les bœufs à un certain prix que nous ne pouvons pas payer. Parce que le kilogramme  de  viande est parfois vendu à 60.000 GNF  voire à 75.000 GNF parfois. Et pourtant ici, le kilo est vendu à 35.000 et 40.000 GNF. Mes plus petits bœufs sont vendus 8.000.000, sinon tout le reste est vendu à 10.000.000 et 14.000.000 GNF. Mais cette année nous avons constaté que les demandeurs de prix sont plus nombreux que ceux qui viennent acheter les bœufs. Ils nous proposent des prix avec lesquels  nous ne pouvons même pas avoir dans les villages>>, a déploré Zoumana Sangaré, vendeur de bœufs.
Ces prix constituent un véritable casse-tête pour les acheteurs. Certains observateurs pointent un doigt accusateur sur les autorités.
<< La faute incombe à  l’État. Parce que les autorités de la chambre de commerce en Guinée-forestière n’ont pas de loi leur permettant de fixer les prix. Chacun fait ce qu’il veut. Ce n’est  pas qu’à N’Zérékoré. Même à Seinko, Beyla et autres villages où les revendeurs vont pour acheter, jusqu’ici, le prix est cher partout. Je pense que c’est la chambre régionale de commerce qui doit prendre ses responsabilités, surtout en prélude de la fête de Tabaski>>, a lancé Lanciné Komara, acheteur.
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