Une forte délégation gouvernementale, dirigée par le général Amara Camara est en séjour de travail dans la région forestière. À peine arrivé ce samedi 16 novembre 2024, le porte-parole et Secrétaire général de la Présidence de la République a procédé au lancement officiel d’un tournoi de football doté du trophée Général Mamadi Doumbouya.
À cette occasion, il n’a pas mâché ses mots pour dénoncer les détracteurs du régime actuel au pouvoir en Guinée, qu’il qualifie de « vendeurs de rêves et d’illusions ».
« Au-delà d’une simple activité sportive, vous venez de nous témoigner, à travers votre mobilisation, tout l’attachement et la sympathie que vous accordez à notre président, le refondateur, le général Mamadi Doumbouya. En nous recevant comme envoyés du président de la République pour participer à ce tournoi, nous avons perçu une adhésion massive de la région forestière à sa vision, à ses idéaux et à ses valeurs. Je vous invite à continuer cet élan patriotique, à soutenir et accompagner notre président. Depuis le 5 septembre 2021, il a annoncé la refondation de notre pays. Ce travail comme vous le savez, est laborieux et difficile à mettre en œuvre. Car, il touche à des intérêts », a déclaré le chef de la délégation, général Amara Camara.
Il en a profité pour évoquer les différents conflits communautaires ayant marqué la région forestière, située au sud-est de la Guinée.
« C’est regrettable, mais nous devons nous dire deux ou trois vérités. Cette région, pendant plusieurs décennies, a été le théâtre de nombreux affrontements entre les différentes communautés qui la composent. La plupart des raisons étaient d’ordre politique ou matériel. Mais l’autre vérité, c’est que les véritables auteurs de ces divisions agissent souvent depuis l’extérieur de cette région. Ensuite, ils reviennent récolter les fruits de leurs troubles, nous narguant avec des paroles creuses et de maigres moyens, leur seul objectif étant de se repositionner politiquement ou de conserver leurs postes », a-t-il affirmé.
Une rupture avec les anciennes pratiques
Le général Amara a également souligné que le président de la transition, général Mamadi Doumbouya, a mis fin aux anciennes habitudes qui, selon lui, gangrenaient l’administration publique et alimentaient de nombreux conflits.
« L’homme du 5 septembre a dépersonnalisé l’administration publique, permettant ainsi aux cadres de tourner la page des pratiques qui nous ont empêchés de vivre en paix dans cette région. Il faut le reconnaître : c’est seulement depuis le 5 septembre 2021 que la République de Guinée a un dirigeant dont le seul projet est le développement de notre pays. Le général Mamadi Doumbouya œuvre pour le rassemblement de la Guinée, l’union de toutes ses filles et de tous ses fils, et la prospérité de notre nation. Lorsqu’il parle de marche inclusive, il le fait autour des trois axes de la refondation : le social, l’économique et enfin le politique », a-t-il rappelé.
Des projets pour le développement de N’Zérékoré
Le Secrétaire général de la Présidence a également mentionné les nombreux projets en cours de réalisation dans tout le pays, dont certains bénéficient directement à la région administrative de N’Zérékoré.
« La région administrative de N’Zérékoré bénéficie de plusieurs projets, notamment l’interconnexion électrique et la construction du centre d’hémodialyse. D’autres infrastructures routières vitales seront construites dès la fin de la grande saison pluvieuse », a-t-il annoncé.
Un message aux détracteurs de la transition
Le messager du président de la transition à N’Zérékoré s’est montré ferme face aux détracteurs de la transition militaire.
« Nous avons entendu la volonté de la population de N’Zérékoré de voir le président Mamadi Doumbouya poursuivre la refondation de notre pays. Ces messages nous honorent, et nous les transmettrons à qui de droit. Permettez-moi de vous dire qu’un pays, pour se développer, a besoin d’un leader, d’une vision, d’un programme et d’un plan. C’est cette chance que nous avons eue en Guinée depuis le 5 septembre 2021. Son silence est d’or, ses actes parlent d’eux-mêmes. Le leadership de celui qui donne son nom à ce trophée fait peur aux vendeurs de rêves et d’illusions, car eux n’ont ni programme ni vision pour ce pays », a conclu le général Camara.