Le ministère de la Santé et l’Hygiène Publique, en collaboration avec le programme national de lutte contre le paludisme, a organisé un atelier de formation au bénéfice des médias de la Guinée forestière. C’était du 12 au 13 septembre dernier dans la salle de conférence de la Préfecture.
Ils sont venus de Kissidougou, Macenta, Guekedou, Beyla, Lola et N’Zérékoré pour participer à cet atelier. Pour Dr Yaya Barry du Programme National de Lutte contre le Paludisme, c’est une opportunité pour lui de parler au nom du ministre de la Santé à travers la coordination du programme.
«Le paludisme constitue un réel problème de santé publique en République de Guinée. C’est la première cause de décès en milieu hospitalier. Face à cette situation, le ministère de la Santé à travers le programme national contre le paludisme a développé les stratégies d’intervention d’élite d’où l’implication des médias dans la lutte contre le paludisme. L’implication des médias est fondamentale parce que la communication, l’information, l’éducation, c’est le déterminant de toute les interventions. Raison pour laquelle le département a jugé opportun d’impliquer les médias dans la lutte contre le paludisme, c est vrai qu’ils étaient impliqués, mais de les impliquer d’avantage, les outiller pour avoir de amples informations sur la maladie pour pouvoir véhiculer les messages à la population. Le programme national de lutte contre le paludisme, avec l’implication de tous les acteurs a eu un succès éclatant a réduit la prévalence de 44% en 2012 à 15% en 2016. C’est une réduction significative », dira Dr Yaya avant de continuer : « c’est bien d’avoir du succès mais le maintien du succès pose un réel problème. Aujourd’hui nous sommes parmi les 10 pays des programmes nationaux les plus performants. Nous demandons à la presse de maintenir les acquis en informant la population pour un changement de comportement ».
Pour le représentant, le directeur régional de la santé a remercié particulièrement le Programme National de Lutte contre le Paludisme pour les efforts louables fournis sur le terrain.
« On vient d’entendre Dr Yaya par rapport à tous ces succès depuis 2011 qui nous ont entrainé la réduction de la prévalence de 44% à 15%. Ce sont des efforts louables et lorsque vous atteignez les résultats comme ça, les stratégies mises en place doivent être renforcées. Nous évoluons vers l’atteinte des objectifs. L’éradication du paludisme en Guinée, comme il a dit, c’est l’implication de tous les acteurs. C’est indispensable. La lutte contre la maladie et plus particulièrement le paludisme n’est pas l’apanage seulement des agents de la santé », a-t-il insisté avant d’interpeller les professionnels des médias évoluant en Guinée-Forestière.