Fatoumata Savané et Aicha Camara, 2 jeunes filles, toutes les deux couturières de professions et âgées d’une quinzaine d’années, résidentes au quartier Senkenfara, étaient jusque-là portées disparues.
Selon les témoignages, c’est alors qu’elles savouraient une partie de baignade, que tout d’un coup, les deux amies se sont retrouvées prises au piège dans les eaux du fleuve. Le drame s’est produit au quartier Senkenfara ce mardi 21 février aux environs de 14 heures.
Après plusieurs heures de recherche, dans la matinée de ce mercredi 22 février 2023, le corps sans vie de l’une d’elles, Fatoumata Savané a finalement été repêché en présence de certains membres de sa famille.
« Hier À 14 heures quand elle a fini de faire ses travaux, elle m’a dit qu’elle sortait, mais elle n’a pas dit qu’elle partait au fleuve. Elle y est allée accompagnée du fils de notre voisin. Arrivée au fleuve, elle a retrouvé sa camarade et les deux ont confié leurs affaires à ce dernier pour aller se baigner. C’est ce qui leur a été fatal. Un jeune a tenté de les sauver toutes deux mais leurs poids ne lui permettait pas, donc il a fini par les abonner pour sauver sa peau », a relaté Hamadou Savané, grand-père de la défunte.
De son côté même si les chances de retrouver sa jeune nièce encore vivante sont très insignifiantes, Sandaly Bayo, oncle de l’autre victime dont le corps n’a toujours pas encore été retrouvé, se veut toujours optimiste. : « Nous sommes là et nous attendons toujours. Les recherches se poursuivent encore. On ne sait pas ce qu’il adviendra. Mais nous sollicitons de l’aide de tous les musulmans pour qu’on retrouve notre fille le plus vite que possible » a-t-il confié.
A noter que les cas de mort par noyade dans le fleuve de Kankan, sont récurrents car sur place il n’existe aucun dispositif sécuritaire pour la protection.