La question de la vulgarisation de l’avant-projet de la nouvelle constitutionnelle en cours et de l’influence du Conseil National de la Transition (CNT), était au menu de l’assemblée générale hebdomadaire du RPG Arc-en-ciel, ténue ce 30 novembre 2024.
Aboubacar Demba Dansoko, membre du Bureau politique national du RPG, a vivement réagi aux arguments avancés par certains membres du CNT pour justifier l’absence de certains articles dans l’avant-projet de constitution.
Face aux arguments développés par le CNT, le cadre du RPG précise : « tout ce qu’on est en train de faire, c’est faire croire qu’en laissant le vide autour des articles 46, 55 et 65, on n’a pas dit si les autorités de la transition vont se présenter à une élection… Si on ne met pas les verrous, cela veut dire qu’on n’a pas exclu que les intéressés pourraient se présenter. Pourtant, il est crucial que les dispositions transitoires prennent explicitement en compte ces articles. Afin de garantir que les autorités actuelles ne puissent pas se présenter à d’éventuelles élections. Cette exigence n’est pas négociable. Car, il est inconcevable qu’une même personne soit à la fois être arbitre et joueur dans le processus électoral. Le RPG appelle donc à une révision sérieuse et rigoureuse de l’avant-projet de constitution avant tout engagement public des membres du CNT. Le pays ne saurait se permettre une prolongation au-delà du 31 décembre 2024. La transition ne dépassera pas le 31 décembre 2024 même d’une heure de temps…
La Guinée, jusqu’au 5 septembre 2021, était un exemple d’indépendance dans le monde francophone et qu’il est vital de préserver cet héritage en évitant un retour à une situation politique chaotique. Le moment n’est plus à la politique circonstancielle, mais à la responsabilité collective pour sauvegarder l’avenir du pays.
Le RPG Arc-en-Ciel appelle une fois de plus à la fin de la période d’exception et au respect des engagements envers le peuple guinéen, tout en restant vigilant face à ce qu’il considère comme une fuite en avant de la part du CNT’’, a-t-il interpellé.