A l’issue de son deuxième sommet tenu ce jeudi 10 août à Abuja (Nigéria), la CEDEAO a ordonné aux chefs d’État-major de ses pays membres d’activer la Force en attente. Un discours de fermeté donc contre la junte nigérienne qui a mis en place mercredi son gouvernement. Cependant, cette force ne devrait pas être déployée de sitôt. Elle reste pour l’instant une force en attente en attendant peut-être l’épuisement de toutes les solutions diplomatiques. En tout cas, priorité reste donnée à la diplomatie. « Les moyens pacifiques restent privilégiés », a déclaré le président de la Commission de la CEDEAO, le diplomate gambien Omar Alieu Touray.
Même si les moyens pacifiques sont privilégiés, on retiendra que toutes les options restent sur la table à l’issue de ce sommet crucial.
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Sur la troupe en attente, on apprend qu’elle pourrait être dirigée par un officier sénégalais. Le Sénégal étant le pays qui a officiellement affirmé être prêt à mettre des forces à la disposition de la CEDEAO.