La préfecture de Faranah continue de faire face à des incendies. Ce phénomène prend de l’ampleur en cette période de début de récolte jusqu’à la fin de la saison sèche. Jusqu’à présent, les citoyens de la commune urbaine et des localités rurales ne semblent pas prendre conscience de la nécessité de prendre des précautions pour freiner ce phénomène, surtout pendant la période d’harmattan, où le vent souffle avec toutes sortes de directions.
Le mercredi 27 décembre 2023 à 13 heures, le district de Kanda, relevant de la sous-préfecture de Nialia, a été le théâtre d’un incendie. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, mais les dégâts matériels sont considérables.
Au total, 22 cases et leur contenu ont été réduits en fumée. Un paysan a repéré les flammes sur le toit de la case de son grand frère et a tenté, avec le fils de son grand frère, d’éteindre le feu en vain. Celui-ci s’est propagé aux autres cases environnantes.
Le maire de la commune rurale de Nialia, Manty Mory Oularé, a été contacté par téléphone et a précisé : « L’incendie s’est produit à 1 heure. Nous nous sommes rendus sur les lieux dans le district de Kanda. Nous avons dénombré 22 cases calcinées, ainsi que tout leur contenu.
Parmi les dégâts enregistrés, on peut citer des sacs de riz, d’arachides, des vêtements, etc. Tout a été réduit en cendres. Certains sinistrés sont maintenant démunis, n’ayant rien perdu sauf l’unique habit qu’ils portaient aujourd’hui pour se rendre à leurs champs. Nous remercions Dieu qu’aucune perte en vie humaine ne soit à déplorer.
En vérité, personne ne connaît l’origine de l’incendie. Nous avons posé des questions, mais personne ne peut précisément témoigner de l’origine du feu, car la première personne à avoir vu les flammes était celle dont la case du grand frère était touchée. Nous lançons un appel aux personnes de bonne volonté et aux autorités à tous les niveaux pour qu’elles fassent preuve de générosité et viennent en aide aux sinistrés. Ces personnes se retrouvent actuellement à la belle étoile, sans nourriture, sans vêtements, sans abri, c’est une situation vraiment pitoyable. »