Les négociations entre le gouvernement et le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants-Chercheurs de Guinée) se sont poursuivis ce vendredi 28 septembre au siège du ministère de la Fonction Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration à Kaloum.
Le gouvernement était représenté par Mounir Camara, Conseiller politique chargé du dialogue social et de renforcement de l’Etat de droit à la Primature. A sa sortie de la salle des négociations, il a annoncé à la presse que tous les préalables ont été purgés.
S’exprimant sur le point relatif à un salaire de base de huit millions de francs guinéens pour les enseignants, M. Camara a déclaré que le gouvernement a pris acte tout en indiquant qu’un couloir de négociations sera ouvert à cet effet.
Cependant, il a laissé entendre que le budget est annuel en expliquant qu’on ne peut prévoir de dépenses sans prévision de recettes. Toutefois, il a laissé comprendre que l’espoir est permis étant tous des Guinéens. Lisez son intervention !
«Nous sortons d’une séance de dialogue avec nos partenaires syndicats du SLECG autour de certains points considérés comme préalables à la suite du dialogue que nous avons engagé. Nous pouvons dire qu’aux termes des débats en ce jour historique du 28 septembre, le jour où le peuple s’est engagé sous la bannière du syndicalisme, sous la haute direction d’Ahmed Sékou Touré et ses compagnons, les lignes ont bougé.
Dans la salle, nous avons rappelé à nos partenaires syndicaux l’importance historique dans la libération de la Guinée. Ce faisant, nous avons attiré l’attention de chacun et tous sur notre rôle en ce moment historique. Nous pouvons dire que les lignes ont bougé parce que nous nous sommes écoutés et nous avons échangé sur les grands problèmes qui nous interpellent et qui ont fait l’objet de l’ordre du jour du dialogue. Il y avait des préalables au nombre de huit qui ont été purgés de façon responsable de part et d’autres. Sur la question relative à l’ouverture d’un couloir de négociations sur un salaire de base de huit millions de francs guinéens proposés par le SLECG, le gouvernement prend acte de la volonté d’ouverture d’un couloir de négociations sur le sujet.
Mais nous nous abstenons de donner une position définitive sur le sujet puisse qu’il s’agit d’ouvrir un couloir de négociations. Ce sont ces négociations qui vont déterminer les solutions pour de part et d’autres. Pour une augmentation de salaire, comme partout dans le monde, il y a des critères. Le budget est annuel, on ne peut prévoir de dépenses sans prévision de recettes. L’espoir est permis car nous sommes tous des Guinéens qui vivons les réalités du pays. Nous ne contestons pas la bonne foi de nos partenaires…»