Suite à la découverte du corps sans vie d’un conducteur de mototaxi dans la matinée du vendredi 24 juillet à Horé Djioly, un district relevant de la sous-préfecture de Balaya, un premier suspect vient d’être mis aux arrêts par la gendarmerie locale a appris Guineenws.
Pour rappel, Abdoulaye Harrisou Diallo a été retrouvé mort à Horé Djoly sur la route qui même vers le secteur de Djidala.
Le corps de jeune homme de 22 ans résident au niveau de la commune urbaine de Lélouma se trouvait à environ 100 mètres de sa motocyclette. Son corps présentait quelques blessures et la moto quant à elle est restée intacte.
Oustaz Mamadou Oury Diallo, le maire de la commune rurale de Balaya se rappelle des circonstances de cette macabre découverte: « effectivement il y a eu la découverte du corps sans vie d’un jeune homme. C’était le vendredi 24 juillet 2020 aux environs de 8 heures à Horé Djioly. Quand j’ai été informé, j’ai aussitôt informé le sous-préfet et les forces de sécurité avant de nous croiser sur les lieux » se souvient le maire, avant de poursuivre en ces termes « lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, nous avons également remarqué la présence d’un corps sans vie. Il s’agissait d’Abdoul Harrissou, un jeune natif de Tountoye dans le district de Teliwel relevant de la sous-préfecture de Sagalé, fils de Mody Mamadou Botohi.
Le corps se trouvait au beau milieu de la route en partance vers Djidala. La moto, quant à elle, se trouvait à plus de 100 mètres du corps. Je ne peux pas dire qu’il s’agit d’un accident ou pas. C’est seulement les services compétents qui peuvent nous déterminer s’il s’agit d’un accident ou pas. Mais ce qui reste clair est que le corps de la victime se trouvait à plus de 100 mètres de sa moto. Et la moto est restée intacte. A quelques mètres du corps se trouvait aussi son bonnet et un petit poste récepteur qui n’était pas aussi gâté. Son corps présentait quelques blessures. Les circonstances de sa mort sont vraiment bizarres », déclare-t-il.
Actuellement, la personne suspectée est sur le point d’être déférée au niveau de la prison civile de Lélouma.
Faut-il rappeler que depuis le début, la piste d’un meurtre n’a pas été écartée par les services de sécurité.