Entraîneur des Cranes de l’Ouganda depuis le 2 novembre, Paul Put va retrouver le Syli national. Cela, quatre ans après avoir été viré par la Guinée pour insuffisance de résultat et sur fond d’accusations de rackets – le Belge a finalement remporté la bataille judiciaire contre la Guinée.
Pour la Guinée, ainsi que pour Paul Put, l’enjeu de cette rencontre du 17 novembre va au-delà des trois premiers points à prendre dans le groupe G des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (zone Afrique). Pour la Guinée, il y a lieu d’éviter une deuxième défaite après celle judiciaire et de prouver qu’elle avait raison de limoger l’entraîneur belge. Pour Put, il faut enchaîner après la victoire judiciaire et prouver que la Guinée n’avait pas à le renvoyer pour insuffisance de résultat.
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Membre du staff technique du Syli pendant que le Belge était à la tête de l’équipe nationale – il était Team Manager –, Kaba Diawara essaye de calmer le jeu avant l’heure. « Jouer contre Paul ne me fait ni mal, ni bien… J’ai travaillé avec lui, on a été à la Coupe d’Afrique, on a perdu en huitième de finale. On s’est séparé et son contrat n’avait pas été renouvelé. Il n’y a pas d’animosité », a dit l’entraîneur guinéen en conférence de presse animée mercredi 8 novembre.
Tout ce que Kaba Diawara veut, c’est gagner le match et prendre les trois premiers points. « Pour moi, ça sera un match à gagner. Que ce soit lui ou un autre, ça sera la même chose. J’ai deux matches à préparer, rien ne change car c’est un adversaire de la Guinée que j’ai en face de moi », a dit l’entraîneur du Syli. Il reste maintenant à savoir ce que Paul Put dit et pense de cette rencontre. Et surtout, s’il ne garde pas encore du ressentiment contre la Guinée.
