Les activités consacrées au mois de l’Enfant ont été lancées ce jeudi 1er mai par la ministre de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, Aicha Nanette Conté au palais du peuple de Conakry.
C’était en présence des partenaires techniques et financiers ainsi que les acteurs du monde des enfants.
Il faut préciser que cette année, le Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant de l’Union Africaine (UA), lors de sa 40ème session ordinaire, a choisi comme thème : « les droits de l’enfant dans l’environnement numérique ».
D’après la ministre Aicha Nanette Conté, le choix de ce thème se justifie par l’accès et l’utilisation de l’internet à outrance par les populations mondiales ».
Dans son intervention, Aliou Maïga, chef de la section protection à l’UNICEF a félicité les autorités guinéennes pour avoir mis en place le code de l’enfant qui, selon lui, est un résultat majeur que la Guinée a pu réaliser au cours des dernières années en matière de protection de l’enfant dont son institution a contribué à son adoption.
« En Guinée, l’Unicef développe différents programmes notamment de l’éducation, de la santé et de la protection de l’enfant. S’agissant de cette dernière, des actions majeures entreprises ont permis de mettre en place du Code de l’enfant ; Promouvoir le développement des stratégies pour mettre fin aux mutilations génitales féminines et des mariages précoces« , a-t-il expliqué.
S’exprimant au nom de ses camarades, la présidente du parlement des enfants, Mariam Diallo a fait des plaidoyers auprès des autorités à plus d’actions pour la protection des enfants. « Les enfants sont l’avenir de demain, il faut investir sur les enfants. Il y a beaucoup de textes de loi mais qui ne sont malheureusement pas vulgarisés ainsi des lois dans le Code des enfants », a-t-elle fait savoir.
A en croire la ministre Aicha Nanette Conté, des actions d’envergure sont prévues tout au long de ce mois de juin dédié à l’enfant. « Il s’agit entre autres le plaidoyer pour la réinsertion socioprofessionnelle et éducative des enfants en situation de rue, ceux en conflit avec la loi, en situation de mendicité, victimes d’abus, d’exploitations et de violences sexuelles (…) », a-t-elle indiqué.