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Modification de la Constitution de 2001 : Moussa Solano donne les raisons et assume…

L’ancien ministre de l’Intérieur a justifié la modification de la constitution guinéenne de novembre 2001 sous le règne du général Lansana Conté.  Moussa Solano a donné, ce lundi 15 juin sur les ‘’GG’’ d’Espace Fm, quelques précisions sur les raisons ayant poussé le gouvernement d’alors à modifier l’article 13 portant sur le mandat présidentiel de la Constitution qui ne disposait pas « d’intangibilité ».  Selon lui, « la constitution de 1990 dont je suis un des membres fondateurs a bien précisé qu’elle était modifiable dans certains articles si la nécessité s’impose. »

Pour lui, la modification de cet article était « normale » car, « il n’y avait pas un article qui condamnait pour dire que cet article n’était pas touchable. Il n’y avait pas d’intangibilité sur cet article. »

Interrogé sur la nécessité d’un mandat de 7 ans renouvelle autant de fois, Moussa Solano se défend en affirmant que la Guinée était entourée « d’une ceinture de feu » doublée d’une agression rebelle en 2000.

 « Nous sortions d’une agression rebelle qui a coûté cher à la Guinée maritime et à la Guinée forestière. Deux régions qui ont été vigoureusement atteintes par cette agression. Nous n’avions pas fini de régler cette question… Les pays qui nous entourent notamment le Libéria, la Sierra Léone, la Côte d’Ivoire, le Mali avec les Tourareg et le Sénégal avec la Casamance, étaient pratiquement des pays sous haute tension. Et nous étions dans une ceinture de feu. Nous étions dans une forte déstabilisation de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest du moins d’une partie importante de l’Afrique de l’Ouest. Et nous nous étions là et que le mandat du président Lansana Conté expirait. Lansana Conté est un soldat de carrière… », rappelle l’ancien ministre de l’Intérieur.

Regrette-il aujourd’hui la modification de la Constitution en 2001 ? Non ! répond M. Solano arguant que le temps, les contextes et les circonstances diffèrent.  « Aujourd’hui, je ne le (modification de la constitution, ndlr) regrette pas, je ne le renonce pas. (…) La décision de modification de la constitution revient au gouvernement », martèle-t-il.

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