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Miss Guinée : la responsable de KPAAF se confie à Guineenews

A l’initiative du défunt ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine historique, un appel à candidature a été lancé récemment pour l’octroi du contrat d’organisation du concours national de beauté physique et intellectuelle dénommé Miss Guinée.

Au terme de la délibération du jury mis en place à cet effet, c’est la structure KPAAF qui s’est adjugée ledit contrat. Une désignation qui souffre de plusieurs interprétations. Certaines allant jusqu’à parler de clientélisme, notamment en établissant à tort ou à raison un lien de parenté entre le ministre Sanoussy Bantama Sow et la patronne de KPAAF-Guinée, Mme Aminata Diallo.

Des allégations, sommes toutes, « mensongères » que l’heureuse gagnante du contrat d’organisation de Miss Guinée balaie du revers de la main gauche. Interrogée par Guinéenews pour savoir ce qui aurait donc milité en sa faveur, la fondatrice de Kpaaf-Guinée, de Mina Foundation Guinea cite deux choses : l’expérience et la capacité financière.

Poursuivant, notre interlocutrice, outre le fait de connaître Bantama Sow comme tout autre citoyen, en tant que ministre, a déclaré n’avoir vu ce dernier que trois fois. Et, nie tout lien de parenté avec lui. « Moi, je suis de Gaoual et nièce de l’ancien ministre Thiana Diallo », précise-t-elle.

Des défis, il n’en demeure pas moins pour dame Aminata Diallo et son écurie. Celle qui dit suivre de près l’évènement Miss Guinée durant les cinq dernières années, fait noter nombre de choses à améliorer, surtout à amener les uns et les autres à savoir que cet événement est d’abord l’identité nationale. Et qu’à ce titre, il ne devrait pas se réduire à un concours de mode et de beauté. C’est une représentation de l’identité. « C’est un patrimoine en quelque sorte. Et on avait perdu cette perception de la chose », regrette Aminata Diallo.

A travers Miss Guinée, les responsables de KPAAF-GUINÉE entendent s’inscrire dans une directive ; celle qui consiste à vendre les acquis touristiques de notre pays. « On veut amener Miss Guinée partout où il y a compétition à travers le monde. Et pour cela, on a besoin de rassurer les parents qui vont laisser leurs filles se présenter et d’amener les gens et les sponsors à avoir confiance en Miss Guinée ».

Pour l’opérateur culturel N’faly Fofana, plus connu sous le petit nom de Saint Kauphy 1er, l’examen des dossiers de candidature n’a pas obéi à la bienséance qui sied en la matière. Cet organisateur de Miss University et de Miss et Master Börö promet d’ailleurs à Guinéenews de faire un grand déballage sur le dossier. Car, fait-il noter, il était inclus dans le cahier de charges qu’il fallait avoir au moins dix ans dans l’organisation d’événements culturels d’envergure nationale.

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