Dans une déclaration commune lue ce mercredi 1er mars au stade du 28 septembre, les faitières de la société civile guinéenne (CNOSCG, PCUD, CONASOC), Coalitions de Femmes, de jeunes et Organisations syndicales, par la voix du Secrétaire exécutif du CNOSCG, Gabriel Haba se disent « préoccupées par les prises de positions radicales qui caractérisent les récents développements de la situation sociopolitique de notre pays »,
Conscients des bilans macabres des crises sociopolitiques de ces deux dernières décennies (janvier-février 2007, les évènements du 28 septembre 2009, les crises pré et post électorales de 2010, 2013 et 2015 et celle liée au changement constitutionnel de 2020) et en tenant compte des discours récurrents du Président de la Transition, de ne pas confisquer le pouvoir ainsi que les efforts du Premier ministre, accompagné des trois facilitatrices, qui s’est rendu aux sièges des partis politiques et des organisations de la société civile dans le cadre de leur participation au cadre du dialogue inclusif inter- guinéen, les faitières des Organisations de la Société civile disent qu’elles ne sont pas parties prenantes au mot d’ordre de marche et de toute autre initiative qui va à l’encontre de l’intérêt général.
Au CNRD et au Gouvernement, les faitières de la société civile les invitent de poursuivre leur politique de main tendue à l’ensemble des acteurs sociaux et politiques du pays tout en Intégrant le Mouvement Syndical guinéen au cadre de dialogue inter-guinéen, inclusif et permanent en prenant toutes les dispositions idoines pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
Au Conseil National de la Transition (CNT), elles demandent de veiller à la mise en œuvre des activités planifiées dans le chronogramme de la transition et des résolutions du cadre de dialogue inter-guinéen, inclusif et permanent.
Quant aux Organisations Internationales, Régionales, et Sous-régionales, elles les appellent à privilégier le dialogue avec les autorités guinéennes.
Aux partis politiques, elles les invitent à rejoindre le cadre de dialogue inter-guinéen, inclusif et permanent tout en observant une trêve générale de manifestation sociopolitique sur les voies publiques durant les 24 mois de la transition, conformément à la résolution 26 du cadre de dialogue inter-guinéen, inclusif et permanent.
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