Pour tenter de désamorcer la grève qui se profile à l’horizon, les partenaires sociaux (l’Etat, le patronat et le mouvement syndical) ont été appelés ce samedi 24 février à Conakry, sous les auspices du Conseil National du Dialogue Social.
Si cette rencontre a connu la présence des délégations des deux premiers acteurs (l’Etat via le ministère de la Fonction Publique et le patronat), il faut noter qu’elle a été purement et simplement boudée par le Mouvement syndical guinéen.
Il est à souligner que ces négociations devraient porter sur les points de revendications syndicales dont :
- La Libération immédiate et sans condition du secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) ;
- La révision à la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité ;
- L’application intégrale du protocole d’accord tripartite signé à la date du 15 novembre 2023 ;
- L’application intégrale du protocole d’accord sectoriel de l’Éducation signé le 27 octobre 2023
Avec l’absence du Mouvement Syndical Guinéen autour de cette table de négociations, il sera difficile d’éviter, sauf par un miracle de dernière minute, la grève générale illimitée qu’il appelle à observer le lundi 26 février.