Le bureau exécutif de la Coordination Nationale des Enseignants Contractuels de Guinée (CNECG) et le Collectif des Professionnels de l’Éducation (CPE) annoncent une grève générale illimitée dans le secteur de l’éducation à partir de ce lundi 27 février sur l’ensemble du territoire national.
Juste après cette annonce, le Syndicat National de l’Education (SNE), dirigé par Michel Pépé Balamou a apporté tout son soutien au mouvement de débrayage.
« Pour le moment nous soutenons les enseignants contractuels parce que nous sommes ensemble sur terrain. Nous avons rencontré les autorités à plusieurs reprises. Les dernières informations que nous avons, portent sur le payement imminent des arriérés. Comme le ventre affirmé n’a point d’oreilles, nous sommes solitaires à leur souffrance et leur condition exécrable. Passé plus de 4 à 5 mois sans scalaire n’est pas facile pour un père de famille« , a t il expliqué au bout du téléphone.
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Poursuivant, il a déploré que parmi ses collègues, il y en a qui sont entrain de mourir, d’autres sont délogés de leurs maisons. « Il y en a même dont les enfants sont déscolarisés. Le combat est légitime et noble. Nous sommes entrain de mettre la pression diplomatique syndicale sur le gouvernement parce qu’il s’agit dune coordination très sérieuse qui est représentée sur toute l’étendue du territoire national« , a t il signalé.
Et si la situation s’enlisait ?
Michel Pépé Balamou répond que l’intersyndicale de l’éducation se rencontrera et elle va tirer toutes les conséquences. » S’il faut aller à une grève de solidarité ou non ».
Pour terminer, il a laissé entendre que les négociations se poursuivent pour le moment et une fois que les voies de retour sont épuisées, ils vont agir.
