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Médias : mise en place de la commission de délivrance de la carte de presse professionnelle par la HAC

La salle historique du 25 août a servi de cadre pour la mise en place de la commission de délivrance de la carte de presse professionnelle ce vendredi 8 janvier 2021, à Conakry. C’était en présence des présidents des associations professionnelles de presse, des patrons de presse et de nombreux journalistes.

Ladite commission compte 15 membres et est présidée par le Commissaire Amadou Touré. Il est suivi d’Elhadj Djélimory Dioubaté, rapporteur de la commission et des commissaires Djénabou Diallo, Dènè Diaby, Ibrahima Tawel Camara et autres membres.

Parmi les associations de presse, figurent Joseph Siba Guilavogui de l’AGEPI, Zézé Zoumanigui de l’AGUIPEL, Diaraye Diallo de l’APAC, Youssouf Diallo du REMIGUI, Moustapha Aly Camara de l’AJG, Camarade Abdoulaye Cissé du SPPG, Abdoul Wahab Barry de l’UFSIG, Mamadou Cellou Diallo de l’AJPRG et Minkaïlou Barry de l’UPLG. Par ailleurs, le ministère de l’Information de la Communication y est représenté par le journaliste Abdoulaye Djibril Diallo.

Dans son discours de circonstance, le commissaire Amadou Touré s’est adressé à ses collègues membres de la commission en ces termes : « Le choix porté sur vous par vos différentes entités est l’expression d’une confiance des pairs. Mieux, il est synonyme de la reconnaissance de vos compétences professionnelles, mais aussi de votre intégrité et dévouement dans la réalisation des activités liées au secteur des médias en Guinée. Pour cela, je voulais vous exhorter à plus d’assiduité, de ponctualité dans les sessions que nous aurons à animer, mais à observer plus de rigueur dans le traitement de chaque dossier qui vous sera soumis ».

De nombreux autres discours ont ponctué la cérémonie, dont celui du président de l’Association guinéenne de la presse en ligne (Aguipel), par ailleurs chef de bureau de Guinéenews à Conakry.

Dans son speech, Amadou Tham Camara s’est félicité de la mise en place de cette commission qui, selon ses mots, va permettre d’extirper le bon grain de l’ivraie. « Parce que notre corporation est fort  malheureusement minée par des mercenaires. Et beaucoup de personnes n’ont pas les mêmes intentions que la majorité des journalistes », a-t-il condamné.

S’appuyant sur la nomenclature de la commission, M. Camara a dit que de par la qualité de sa composition et son caractère inclusif, la commission abattra un travail laborieux à la satisfaction de tous. Tout en insistant sur la valorisation de la carte professionnelle qui sera éditée, le président de l’Aguipel a dit que les prochaines sanctions des journalistes devraient consister au retrait pur et simple de la carte des mains de ceux qui se rendraient coupables.

Dans le même ordre d’idées, le directeur national de la Communication et du Partenariat avec la presse privée, M. Cheick Tidiane Diallo, a dit que cette carte devrait permettre enfin à la Guinée d’avoir une notion sur le nombre exact de journalistes et autres acteurs du secteur des médias.

Pour sa part, le président de la Haute autorité de la Communication, après avoir formulé le souhait que l’année 2021 soit celle de l’assainissement de la presse, a approuvé les propos de Tham Camara qui dénoncent un fait dont lui-même est conscient.

« J’ai entendu dire qu’il y a des mercenaires dans la presse. Je le confirme. Et ces mercenaires doivent être évacués, non pas par la force, mais par la force de la carte de presse. La loi rend obligatoire la détention de la carte pour l’exercice de la profession. La carte n’est pas facultative ; elle est obligatoire. Et les conditions de délivrance tout comme les conditions de retrait sont déterminées dans la loi », a indiqué Boubacar Yacine Diallo.

Aux dires du président de la HAC, la commission d’enrôlement conviendra d’une date et d’une heure à laquelle elle viendrait au niveau de chaque organe. « Et personne ne sera enrôlé en dehors des rédactions », a-t-il averti. A l’en croire, après avoir récapitulé, la HAC totalise 1947 postulants issus de la presse privée et des médias du service public.

Un extrait de naissance, un jugement supplétif ou une carte d’identité nationale, un extrait de casier judiciaire ou un certificat de non-poursuite de moins de trois mois, une copie de diplôme, pour les salariés et les stagiaires, une copie du contrat de travail de l’entreprise de presse dûment répertoriée et enregistrée ou un arrêté d’engagement sont entre autres dossiers à fournir.

Quant aux pigistes non-salariés, ils doivent quant à eux, présenter une copie des reçus correspondants à des prestations rédactionnelles et à un échantillon représentatif datant de moins d’un an.

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