A la faveur d’une conférence de presse tenue ce vendredi 29 janvier 2021, les responsables de la structure Djassa multi communication ont procédé au lancement de la sixième édition du prestigieux concours qui récompense les meilleurs journalistes guinéens, dénommé Djassa d’or, sous le thème « Médias et réseaux sociaux : opportunités ou menaces pour les médiasclassiques ». Cela, après 4 ans de trêve.
C’est Mamadou Hassimiou Souaré, directeur général adjoint de l’Agence guinéenne pour la promotion de l’emploi, qui a présidé la cérémonie de lancement dudit concours.
Dans son allocution de circonstance, la directrice générale de la structure organisatrice a tout d’abord rappelé qu’en se lançant dans cette entreprise de recherche des meilleurs de la corporation, la vision de Djassa multi communication est de promouvoir le journalisme d’excellence.
« Nous savons toutefois qu’il y a eu une zone d’ombre de traversée due à certaines réalités évidentes. Cependant, ce sont des deux mains que nous applaudissons la reprise de l’idée de doter notre pays de presse d’excellence, faisant de l’observance de l’éthique et de la déontologie un sacerdoce. Il est indéniable que le Djassa d’or est devenu une tradition. Cet aspect est certainement dû au sérieux et à la compétence de son équipe ; à ne marchander aucun des lauréats, mais aussi la collecte et le choix des éléments composant l’équipe du jury qui reste et demeure une compétition de choix », a indique Medine Magbè Konaté.
A travers cette sixième édition, les organisateurs de l’événement rendent un homme à feu Ibrahima Ibra Sylla, ancien membre du Conseil national de la Communication (devenu Haute autorité de la Communication), également ancien directeur de la Communication de l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Ce journaliste émérite qui était très engagé dans la promotion, la consécration et l’incitation des Hommes et de médias à s’orienter vers le professionnalisme.
Distinguer les plus méritants dans le but de qualifier les différents corps de métiers de journaliste et également pour les organisateurs du Djassa d’or, une invite à l’émulation au sein de la corporation. Tel est le leitmotiv de Djassa multi communication à travers l’initiation de ce prix. Car, de l’avis de sa directrice générale, reconnaître le mérite des collaborateurs, c’est reconnaître la qualité d’un travail bien fait, faire en sorte qu’un travail satisfaisant se poursuive en s’améliorant et qu’un travail exceptionnel continue dans la voix de l’excellence.
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« C’est également favoriser l’esprit d’initiative, motiver et maintenir un haut niveau de performance des confrères d’une part et aider à sortir de l’ombrevceux qui, dans les salles de rédaction, donnent le meilleur d’eux-mêmes pour rendre encore plus beau le métier déjà qualifié de noble », a déclaré Mme Konaté.
La conseillère technique du ministre de l’Information s’est déclarée heureuse d’être à cette cérémonie de lancement du concours de distinction des meilleurs journalistes. Par ailleurs, Mme Sylla Mame Fatoumata Diallo a réitéré la disponibilité de son département quant à appuyer de tels événements militant en faveur de l’excellence de la presse guinéenne.
Pour le Dr Bangaly Camara, président du jury, il est tout à fait judicieux que ces genres d’événements soient organisés en Guinée, surtout au sein de la corporation, afin que les journalistes se mesurent par rapport à leurs talents d’écriture, au respect de l’éthique et de la déontologie. « Parce que ce sont des critères sur lesquels nous évaluons le plus souvent, et la pertinence des sujets traités », a-t-il expliqué.
S’agissant genres journalistes, le président du jury a dit privilégier les investigations (quoique celles-ci prennent du temps, mais aussi les reportages très fouillés. Autant dire que les compte-rendu ne font pas partie des critères d’appréciation.
Innovations
Au compte de cette sixième édition du sacre des meilleurs journalistes, les organisateurs ont pensé à initier la mise en jeu d’un nouveau prix : celui de l’intégration africaine de la presse. Et par cette innovation, ils n’entendent plus se limiter qu’en Guinée, mais faire une ouverture avec des confrères d’autres pays, afin que les lauréats de la compétition de cette année aient des contacts avec d’autres journalistes de la sous-région et plus loin, à l’international.
Outre les formations programmées, il y aura également un gala de football qui va mettre les femmes journalistes en compétition dans une convivialité exemplaire dont le trophée est dédié au ministère de l’Information et de la Communication, selon les conférenciers.