Comment rechercher les fake news? c’est l’objectif d’un atelier organisé par la Maison de la presse, ce jeudi 11 février 2021. Financé par le Système des Nations Unies, cette formation des journalistes issus du public et du privé vise à outiller les hommes des média en vue de lutter contre la désinformation.
Le thème de cet atelier qui a regroupé plusieurs journalistes a été animé par le président de l’Association des bloggeurs de Guinée -Ablogui-. A la cérémonie d’ouverture, le président du Conseil d’Administration de la maison de la presse a annoncé que le montant obtenu auprès du Système des Nations Unies sera destiné à l’organisation de quatre activités dont la première est l’activité d’aujourd’hui.
Tham Camara dira aussi qu’une étude sera réalisée sur les messages relatifs aux violences électorales, la rédaction d’un certain nombre de messages à publier dans des médias choisis par le partenaire lui-même. Il y aura également une formation liée à la loi pénale avec les magistrats pour éviter la mauvaise interprétation de la loi. Et enfin, M. Camara a évoqué la quatrième activité qui sera consacrée à la responsabilité des journalistes en temps de crise.
Pour la représentante du Système des Nations-Unies, Guignard LISON, la désinformation est “un véritable virus”. Mais, la bonne information est un droit fondamental pour toutes les communautés.
Par ailleurs, le facilitateur, Alpha Diallo, a indiqué que la désinformation est une pratique aussi vielle que le monde. A cela, il faut ajouter qu’aujourd’hui, l’humanité assiste à la “démocratisation de l’information” par l’Internet qui a entrainé ces dernières années la chute des dictateurs.
Alpha Diallo dira aussi que les fake news ont une vitesse extraordinaire et dont les conséquences sont difficiles à effacer et affectent notre conscience parce qu’il est plus facile de faire circuler les fake news que la bonne information.
Comment lutter contre les fake news?
Le conférencier a indiqué que les réseaux sociaux ont commencé à faire le filtre. Mais il est possible aussi de signaler la ou les publications pour que les réseaux sociaux les identifient et limitent leur partage voire les suppriment. Déjà, Twitter et facebook ont commencé à supprimer des comptes qui véhiculent des fausses informations. Quant à facebook, il a réduit le nombre de personnes pour le partage des informations.
Pour également lutter contre les fake news, il a suggéré aux participants à faire le Fact checking (vérification des faits).
Après cet exposé, les participants ont été répartis en trois groupes qui ont travaillé sur deux thématiques à savoir les difficultés de la lutte contre les fake news dans les médias guinéens et l’identification des facteurs d’amplification et/ou atténuation des fake news en Guinée.
Au terme des travaux, chaque groupe a désigné un représentant pour présenter son travail. Avant que le directeur de la Maison de la Presse ne fasse la clôture de l’atelier.