Au lendemain de la démolition de la maison que leur client occupait à Dixinn jusqu’au 28 février avant de s’y voir expulsé, les avocats de Cellou Dalein Diallo ont animé une conférence de presse ce mardi 29 mars 2022.
Au cours de la rencontre, Me. Paul Yomba Kourouma a exprimé toute l’amertume, tout le désarroi, toute la panique, toute la réaction de réprobation du pool d’avocats de l’ancien Premier ministre face aux « agissements » des autorités du pays. Pour l’avocat, ces autorités sont en train d’aller trop vite en besogne et qui, à force d’agir, violent délibérément la loi.
« Elles ne peuvent bénéficier d’excuses, parce qu’il s’agit d’un gouvernement constitué. Il y a des conseillers en toute matière. Donc, une erreur n’est pas possible. Tout ce qui est fait l’est frontalement, sciemment, consciemment, en toute connaissance de cause, avec préméditation dans le seul dessein de nuire et peut-être d’écarter un homme indésirable très proche du pouvoir », a-t-il placé.
Quels enseignements les avocats de Dalein tirent-ils de cette démolition ?
D’abord, Me Paul Yomba Kourouma précise que ce n’est pas la seule concession qui relève du domaine maritime, encore moins la seule maison administrative comme prétend faire comprendre le Patrimoine bâti à l’opinion..
« Le président Cellou Dalein Diallo est nanti de tous les documents. Mieux, le Patrimoine bâti public qui vient coordonner les activités d’expulsion et de démolition est celui-là même qui a passé le contrat avec le président Cellou Dalein, qui a reçu le chèque, qui l’a encaissé et domicilié le montant dans les livres de la Banque centrale. C’est dire qu’il y a de l’immoralité dans les actions. Ce qui est fait est immoral, amoral, injuste, illégal, arbitraire et contraire à la loi et aux bonnes mœurs. Nous avons tenu à vous dire que cette démolition ne mettra pas fin à la procédure judiciaire », a-t-il conclu.