Le coup d’envoi de la session 2022-2023 du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) a été donné ce vendredi 9 juin dans tout le pays.
Dans la commune de Matoto, c’est le ministre de la Santé, Mamadou Pethe Diallo, qui a lancé la première épreuve au collège Saïfoulaye Diallo à Gbessia.
Après le lancement, le ministre de la Santé, accompagné du maire de la commune de Matoto, a exprimé sa joie d’être dans ce centre qui porte le nom de Saïfoulaye Diallo, ancien compagnon d’Ahmed Sékou Touré. Il a ensuite encouragé les candidats et remercié les encadreurs pour tous les efforts déployés dans l’éducation des enfants.
« Hier, c’était le président Ahmed Sékou Touré et ses compagnons, aujourd’hui c’est nous, et demain ce seront ces jeunes qui sont en classe… Les examens ne doivent pas effrayer les enfants. C’est l’occasion de faire une évaluation des connaissances, de vérifier si les élèves ont bien appris et s’ils sont sur la bonne voie. Mais c’est aussi l’occasion d’évaluer notre système éducatif et de tenter de le qualifier. Je suis très content d’être ici, et chaque fois que je retrouve monsieur le maire, c’est toujours un plaisir. Nous sommes engagés dans le même combat, celui d’améliorer les conditions de vie des Guinéens, qui passe nécessairement par l’éducation et la santé. Je remercie les encadreurs, les surveillants, les enseignants et tous ceux qui consacrent leur vie à encadrer et éduquer nos enfants », a-t-il exprimé.
À son tour, le DCE de la commune de Matoto, Sekou Kaba, a assuré du bon déroulement de cet examen. Selon lui, « Toutes les dispositions ont été prises pour que les examens se déroulent correctement dans la commune de Matoto. Les candidats sont tous présents, identifiés avec leurs cartes. Les professeurs et les surveillants de salle sont présents. Tout le monde est identifié, et les mesures restent les mêmes. L’ambition de la transition, du ministre Hawing, des enseignants en général et des encadreurs est la méritocratie. Après la rentrée en 7e année, le BEPC a débuté aujourd’hui, et chaque candidat a à l’esprit le mérite qui l’aidera à accéder au lycée. Cela signifie que chacun pour soi, Dieu pour tous », a-t-il déclaré.
Pour rappel, cette année, la commune de Matoto compte 28 567 candidats en enseignement général, dont 14 686 filles, et 891 candidats en franco-arabe, dont 646 filles. Cela fait un total de 29 458 candidats, dont 15 332 filles.
Ces candidats affronteront les épreuves de rédaction et d’histoire pour cette première journée.