Lors du Conseil des ministres du jeudi 14 juillet dernier, l’un des points essentiels de l’ordre du jour a porté sur l’organisation du procès des massacres du 28 septembre 2009.
Le Président de la Transition, Mamadi Doumbouya, a instruit le nouveau ministre de la Justice, de prendre toutes les dispositions en vue d’organiser le procès au plus tard le 28 septembre 2022. Cette décision intervient après près 13 ans que l’AVIPA réclame justice dans cette affaire.
Toute chose que Asmaou Diallo, Présidente de l’AVIPA, considère comme une évolution positive dans cette affaire.
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« Je n’ai pas pu suivre à la télévision cette déclaration. C’est sur les réseaux sociaux que j’ai pu voir ce que le président a demandé au ministre de la justice. Et si cela s’avère ainsi, c’est quelque chose que nous accueillons avec tout le bonheur que nous avons. Depuis 2009 à nos jours, c’est ce que nous avons toujours réclamé. Aujourd’hui, si on a cela c’est très important pour nous », s’est t-elle réjouie.
Par ailleurs, poursuit-elle, « le président Dadis est actuellement à Conakry. Moi, je pense que c’est important de tenir le procès maintenant parce-que ça a trop attendu. De 2009 à nos jours, ça fait bientôt 13 ans qu’on est en train de réclamer cette justice. Si aujourd’hui, le colonel Doumbouya donne son avis pour que le procès se tienne, moi je pense que c’est important. Et si le capitaine Dadis qui a toujours prôné qu’il est patriote est prêt à répondre devant la justice guinéenne, je vois pas pourquoi cela va empêcher ».
En attendant de connaître les premiers jours de ce procès, la présidente de l’AVIPA confie que l’organisation se solidifie pour obtenir cette justice tant attendue. « Notre organisation est en train de se mobiliser, déjà nous le sommes mais on va être encore plus solidaire et plus unis pour qu’on puisse continuer le combat pour qu’on ait un procès digne et équitable », a-t-elle conclu.