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Massacre du 28 septembre : Bah Oury explique les raisons

Le président du parti l’Union  des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG) était l’invité de l’émission les GG de ce jeudi 20 octobre 2022. Il a porté son regard sur le procès du 28 septembre qu’il qualifie d’une grande victoire pour le peuple guinéen et toutes les personnes qui se sont données pour vocation de lutter pour les droits de l’homme.
Ainsi, témoin de cet événement, Bah oury est un peu revenu sur comment les choses en sont arrivées jusqu’à cette date marquante.  Sur cet aspect, le président de l’UDRG préfère ne pas dire certaines  choses en tant que l’un des principaux responsables des forces vives susceptibles de témoigner à la barre.
Il avance tout de même que « jusqu’au mois d’avril (2009, ndlr), les choses allaient relativement bien. Les choses ont commencé à se dégrader lorsque le capitaine Moussa Dadis s’est rendu à Kaloum. Il a tenu un discours qui a été interprété de manière ambiguë sous prétexte qu’il revient sur ses déclarations antérieures et il y a une possibilité pour lui d’être candidat à l’élection présidentielle. 
Par la suite, les relations entre les forces vives et le CNDD se sont détériorées. Rupture du dialogue. Nous avons essayé avec feu Jean Marie  Doré et tous les autres responsables d’amener les acteurs du CNDD à faire preuve de beaucoup plus de compréhension et de respecter leur engagement. Nous sommes allés au palais du peuple rencontrer le secrétaire permanent de l’époque Moussa Keita, pour lui dire que c’est une nécessité absolue de respecter les engagements originaux. Nous n’avons pas eu fondamentalement de réponse concrète et satisfaisante c’est par la suite que des mouvements ont été lancés« , se rappelle-t-il.
Poursuivant, il dira qu’au « mois de juin avec l’implication de la communauté internationale, un comité ad hoc a été créé…avant cette période ce sont les élections législatives qui étaient en train d’être préparées.  Ce n’était pas une présidentielle. Ils sont sortis avec une décision que maintenant on va directement à la présidentielle et ça a mis tout le monde en branle et ça fait ressurgir ce sentiment ethnocentrique avec des candidats qui peuvent être assimilés à des communauté et des tournées ont été stoppées.
Le CNDD s’est vu comme un acteur dans l’élection présidentielle. Et nous avec Jean Marie Doré, à un moment donné, et l’ancien candidat en 98 contre le général Lansana Conté, nous nous sommes rendus au camp Alpha Yaya pour essayer de rencontrer le capitaine Dadis pour le ramener à la raison et on n’a pas pu le rencontrer.
C’est comme ça que le processus a été engagé. L’exacerbation des tensions n’était plus liée à des partis politiques mais était liée à des ethnies. Et c’est dans ce processus que je ne veux pas rentrer dans le vif du sujet parce que je le dirai à la barre, nous nous sommes engagé à stopper le processus qui consistait à aller avec un candidat du CNDD à l’élection présidentielle en organisant cette manifestation.
Nous avons estimé que le 28 septembre 2009 nous organiserons un référendum comme celui du 28 septembre 1958 pour dire non à la dictature » a-t-il expliqué.
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