Chaque jour à Faranah, des centaines de femmes ont recours aux services des salons de coiffure ou de certaines coiffeuses à domicile. Une sollicitation qui fait de la coiffure, la deuxième activité artisanale des femmes à Faranah après la couture.
Mais depuis le début du mois de Ramadan, les coiffeuses ont plus de temps libre pour regarder les séries Novela ou écouter le sermon des imams dans les téléphones ou à regarder les posters des stars placardés au mur de leurs salons. La demande de coiffure a baissé. Partout dans les salons de coiffure, les journées sont très calmes, pas de clients dans les salons et aucun rendez-vous. Une chute du nombre de visites par les femmes se fait remarquer.
Pour comprendre cette chute drastique de la clientèle dans les salons de coiffure et qui représente un manque à gagner pour leurs tenancières, la rédaction locale de Guinéenews a fait le tour de certains parmi dans la ville.
Au salon Diamila coiffure, quasiment vide, Aïcha Kourouma, dite ‘’N’Natô qui en est sa gérante confie que la coiffure marche beaucoup moins pendant ce Ramadan.
«Actuellement, nous traversons une crise économique parce que nos activités ne se portent pas bien faute de clientèle. Nous ne faisons que dépenser le peu d’épargne que nous avons faite. Ici dans ce salon, j’ai en charge 35 apprenties. Si la clientèle ne suit, il nous devient difficile de tenir le coup », s’est-elle plainte.
A noter que ce sont les vendeuses de condiments, de pain, du sucre, de glace et autres produits de grande consommation qui se frottent les mains pendant ce Ramadan.