Dans un communiqué, le ministère de la Justice déplore « l’utilisation [des enfants], à des fins politiques » par les organisateurs des manifestations de la semaine dernière contre les autorités de la transition. Selon ce communiqué signé de Charles Wright, il résulte des constats issus des manifestations que les mineurs ont été incités à faire un usage illicite de stupéfiants, à les transporter, les détenir, à les offrir ou à les céder. Des faits réprimés par la loi guinéenne.
« Il est impératif pour l’Etat de mettre fin à l’utilisation des enfants par qui que ce soit et pour quelque motif qu’il soit, dans le cadre des manifestations sociopolitiques et de situer la responsabilité des parents, tuteurs et autres personnes légalement responsables… », écrit le ministre de la Justice qui promet toute la lumière autour de ces manifestations qui ont fait 5 morts, selon les statistiques de la médecine légale de l’hôpital national Ignace Deen. En tout cas, pour le ministre de la Justice, les évènements du 28 et 29 juillet nécessitent « des enquêtes sérieuses devant aboutir à la responsabilité pénale des organisateurs et alliés ».