Après les violences qui ont fait un mort, des blessées et des dégâts considérables Hier vendredi, un calme précaire règne ce samedi 15 septembre dans la ville de Mandiana en Haute Guinée, a-t-on appris de plusieurs témoins ayant joint la rédaction de votre quotidien électronique.
Au téléphone de Guinéenews©, les jeunes, par la voix de leur porte-parole Nouhan Bayo ne semblent pas reculer. « Nous avons inhumé notre ami hier à 19 heures. A l’instant, il n’y a aucune négociation entre les autorités et nous. Nous allons nous retrouver pour tirer toutes les leçons. Nous allons poursuivre les manifestations jusqu’à la satisfaction de nos points de revendication. Ce matin il y a beaucoup de gendarmes et de policiers dans la ville. Il y a de renforts qui sont venus de Kankan. Ils sont déployés partout sur les lieux publics. Cela est loin de notre objectif d’affronter l’autorité. Nous voulons marcher pacifiquement pour montrer au gouvernement que rien ne va dans notre préfecture. Nous voulons que les travaux non achevés soient relancés. Nous demandons que la justice soit faite pour les militaires qui ont tiré à balles réelles y compris celui qui a tiré sur notre ami et la personne qui a donné l’autorisation…», a-t-il laissé entendre au bout du fil.