Les citoyens de Dar-Es-Salam, un secteur situé dans le quartier Horè Mamou, en haute banlieue de la commune urbaine, ont été surpris d’apprendre la nouvelle du suicide du jeune Amadou Magariou Barry le jeudi 31 mai aux environs de 20h 30.
Daouda Barry, père de la victime, revient sur les faits : « c’est à 18 heures qu’il est rentré au village en provenance de la ville où il a passé la journée. Après m’avoir salué, il trouva sa maman pour continuer à échanger avec celle-ci. Au crépuscule, je suis allé à la mosquée où je suis muezzin pour appeler à la prière. Pendant qu’on s’apprêtait pour la prière de 20h 30, j’ai entendu un coup de fusil. Néanmoins, nous avons entamé la prière. Après quelques minutes, les enfants sont venus à la mosquée en pleurant. Nous avons interrompu la prière pour aller nous enquérir de ce qui s’était passé. Arrivés, nous l’avons trouvé courbé, le front contre la terre gisant dans le sang… C’est ainsi que nous avons aussitôt alerté les autorités.»
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Selon certaines informations, le jeune Amadou, chauffeur de son état, souffrait des problèmes mentaux. «Pendant deux mois, il était enchainé, immobilisé dans la concession. C’est lorsque j’ai constaté qu’il reprenait conscience peu à peu que je lui ai libéré », nous a confiés son papa.
La victime s’est servie du fusil, calibre 12 de son papa qui était suspendu dans un coin de la chambre pour se donner la mort.
Après le constat des agents de la brigade de recherches et ceux de la santé, le corps a été rendu à la famille pour inhumation.