Ce vendredi 16 avril, l’ancien Premier ministre et aujourd’hui, Président Directeur Général (PDG) de la Société des Mines de Fer de Guinée (SMFG), Mamadi Youla a levé un coin de voile sur son passage à la primature dans l’émission Sans Concession de votre quotidien Guinéenews© sur sa page Facebook boubahcom.
D’entrée du jeu, Mamadi Youla a tenu à rappeler qu’il a travaillé pour l’administration guinéenne dans les postes de responsabilité notamment à la Banque Centrale de République de Guinée (BCRG) où il a passé plusieurs années en qualité de directeur des études et de la recherche avant de rejoindre les mines (…).
Interrogé sur son passage à la primature, Youla dira : « Après l’élection présidentielle de 2015, le chef de l’Etat voulant donner de nouveau visage à la politique économique, il a voulu une équipe qui soit un peu plus axée sur des questions politiques économiques, des questions d’emploi, d’investissement et de gouvernance. Pour moi, c’était une expérience enrichissante. De jour et lendemain, je me suis confronté à des problèmes brûlants de notre pays où il fallait prendre les choses en main. Je n’ai pas eu de temps de tergiverser et d’avoir d’état d’âme, il fallait se jeter à l’eau et prendre des choses en main, saisir le taureau par les cornes.
Avec l’équipe que nous avons constituée avec le chef de l’Etat, nous nous sommes mis à la tâche durant deux ans et demi (décembre 2015 à mai 2018). Nous nous sommes attelés à faire avancer les choses dans la bonne direction. Ça n’a pas été facile parce que, c’est une arène où les peaux de banane ne manquent pas dès que vous tournez le dos. Quand on se fixe un objectif clair, le travail sera juste une question d’organisation. Très tôt, je me suis attelé à me fondre dans cette fonction. L’année 2017 a été une année où le président de la République était à la tête de l’Union Africaine (UA), il voyageait beaucoup. C’était une année où il fallait trouver dès fois des réponses à des problèmes brûlants qui se posaient (…). Il y avait beaucoup d’acteurs qui s’agitaient notamment le cas des syndicalistes qui étaient à l’époque parfois instrumentalisés par des personnes censées soutenir l’action du gouvernement. Ces personnes travaillaient dans l’entourage du chef de l’Etat. A l’époque, nous avions nos hommes parmi les syndicalistes qui venaient nous donner des informations. Alors que nous étions censés se battre pour aller dans la même direction mais, il y avait trop de gens qui tiraient dans tous les sens. »