En 2010, mes agents ont interpellé une femme enceinte qui avait deux cartes d’électeurs à Matoto ; celle du bébé qu’elle portait et la sienne. J’ai dit et je le répète, les 42% de Cellou étaient bâtis sur la fraude. Mon bon sens m’a poussé à le dire. »
Pour l’avocat de l’UFDG, le refus du prévenu de répondre à cette question veut tout simplement dire qu’il n’avait aucune maîtrise de ce qu’il disait lors de son intervention dans l’émission radiophonique. Il estime que le prévenu avait bel et bien tenu des propos diffamatoires parce qu’il n’a aucune preuve de ce qu’il disait. De son coté, le représentant du ministère public a cherché à savoir si les propos tenus dans l’audio transcrits sont bien du prévenu ? Celui-ci a répondu par la positive.
Poursuivant, le représentant du ministère public a également posé la question de savoir pourquoi est-ce qu’il à dit dans l’audio » lorsque tu viens à l’UFDG, tu deviens l’espion des Malinkés au sein du parti « ?
Le prévenu a déclaré que ce qu’il a dit vient d’un certain Moussa Baldé .
Pour sa part, Me Touré, l’un des avocats de la défense, a déclaré que les plaignants ne comprennent pas le français. Il justifie cela par le fait que les propos de son client qui dit que » les 42% de Cellou étaient bâtis sur la fraude » ne veut pas dire que le premier tour de Cellou Dalein était de la fraude, mais que c’était plutôt basé sur une fraude généralisée de tous les partis.