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Macenta : la route Gozombou -Panziazou, un véritable enfer pour les usagers

La sous-préfecture de Panziazou, située à environ 67 km du chef-lieu de la préfecture de Macenta, considérée comme  l’un des greniers de la préfecture, est de nos jours confrontée à un véritable problème d’infrastructures routières. Ce manque d’infrastructures ne date d’ailleurs pas de maintenant. Ce, malgré l’implication des autorités sous-préfectorales et communales, qui se succèdent à la tête de la localité.
La route Gozombou- Panziazou longue de 7km se trouve aujourd’hui dans un état de dégradation très avancée, surtout pendant les périodes des grandes pluies où la route se coupe. Une situation qui engendre de graves répercussions sur l’écoulement des produits agricoles, à cause du manque de moyens de déplacement.
Depuis très longtemps les autorités locales, les ressortissants et les habitants de cette localité ont du mal à trouver une solution durable pour la réhabilitation de cette voirie pratiquée par presque toute une sous-préfecture et ses environs.
À cause de cette impraticabilité, plusieurs agriculteurs peinent à écouler leurs produits agricoles vers les marchés de Macenta et Guéckédou.
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L’un des chauffeurs qui pratiquent cette route nous explique les calvaires qu’ils rencontrent au cours de leur déplacement. << La route Panziazou- Gozombou est un vrai cauchemar aujourd’hui pour la population. Même quand tu quittes ailleurs dans ta voiture, tu es obligé de garer au bord de la route ici à Gozombou, sinon si vous forcez vous risquez de perdre votre voiture. Vous même vous voyez l’état de la route, comment c’est dégradée. Il arrive des fois que nous jeunes de la sous-préfecture, on se déploie pour tenter de réparer quelques points critiques mais dès que la pluie tombe, on retombe encore dans le même état. Cela nous préoccupe et cela joue beaucoup sur nos produits agricoles », déplore notre interlocuteur.
« Nous demandons aux nouvelles autorités de nous aider à réparer cette route pour le bonheur de la population, à cause de cette situation nous avons du mal à avoir un marché digne de nom », a laissé entendre Moussa Camara.
Cet autre conducteur de taxi moto qui pratique aussi cette route, affiche les mêmes préoccupations. « Cette route-là nous préoccupe. Pour rallier Gozombou, il faut à peu près 40 minutes à 45 minutes pour une distance de 7 km. Ce sont les motos qui nous aident à acheminer nos produits vers la route principale, mais pour y arriver, c’est un véritable parcours du combattant. On tombe dès fois à cause de la chaussée très glissante. Nous facturons les passagers individuellement à 15 000 GNF, les bagages en fonction du poids. Nous avons une grande sous-préfecture qui compte 10 districts de plus de 30 secteurs, et tous ceux-ci viennent avec leurs produits ici pour pouvoir acheminer vers les grandes villes mais à cause de cette route, ils sont dès fois obligés de vendre à vil prix parce qu’il n’y a pas de route. Il faut que l’Etat  nous viennent en aide« , martèle quant à lui,  Valy Sovogui.
Selon nos informations, le gouvernement aurait décidé de prendre en charge le reprofilage de cette route, longue  de 7 km juste après cette période de grandes pluies.  Si cette information s’avère, cela permettra de résoudre un épineux problème auquel la sous-préfecture est confrontée depuis  des décennies.
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