Depuis l’annonce officielle de cette pandémie à la mi-mars dernier, en Guinée, le nombre de personnes testées positives ne cesse d’augmenter. Une situation qui inquiète les autorités préfectorales à plus d’un titre.
Pour pouvoir faire face à cette pandémie, beaucoup de mesures ont été édictées par le président de la république et les autorités sanitaires.
A Pita, spécifiquement, les autorités préfectorales en plus des mesures déjà édictées trouvent nécessaire d’ériger un barrage sanitaire à la rentrée de la ville à compter de ce 30 avril 2020.
Sur ce, le préfet Kalidou Kéïta explique : « A l’instar des autres préfectures, Pita a jugé nécessaire de mettre à la rentrée de la ville un barrage purement sanitaire. Son rôle est de permettre aux agents de la santé de contrôler la température de tous ceux qui viennent de Dalaba, de Conakry et d’ailleurs.
Ensuite de veiller à ce qu’ils se lavent les mains car de toutes les mesure barrières édictées par les autorités sanitaires, le lavage des mains est l’une des meilleures barrières. À ces mesures s’ajoutent le contrôle du port des masques, le contrôle des surcharges pour s’assurer de la distanciation au niveau des véhicules. »
Pour les passagers ayant une température élevée (38 degrés), ils sont « automatiquement déposés au centre épidémiologique se trouvant à quelques mètres du barrage afin qu’on détermine la nature de fièvre qu’ils présentent », confie-t-il.
Au niveau de ce barrage, parmi les différentes structures impliquées, il y a entre autres la direction préfectorale de la Santé, la Croix rouge, les forces de défense et de sécurité et le syndicat de transport.
Par rapport aux difficultés rencontrées, Souleymane Barry, représentant le maire de la commune urbaine, dénonce le manque de coopération de « certains passagers » qui « ne réalisent pas l’importance de ces genres d’initiatives ».
La préfecture de Pita située à cheval entre Dalaba et Labé n’a enregistré pour le moment aucun cas de Covid-19.
A cela, il faut ajouter que le port des masques, la distanciation sociale, l’interdiction des marchés hebdomadaires et le lavage correct des mains sont quasiment respectés.